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TEST : TOM CLANCY'S END WAR / PS3

Publié le par Fikoots

TOM CLANCY'S END WAR

Editeur :
Ubisoft
Développeur : Ubisoft Shanghai
Support : PS3
Sortie : 6/11/08
Existe également sur Xbox 360, DS, PSP



Ils ont encore osé nous pondre un jeu de stratégie sur consoles ! (que les pc-istes vont s'empresser de descendre en flèche). Sauf que Ubisoft nous a promis que celui-ci c'est l'avenir du STR sur console, conçu pour nos consoles et avec, s'il vous plaît, le contrôle vocal ! L'heure est venue de compter les points pour savoir si ce Tom Clancy's Endwar tient ses promesses.

Le scénario se base sur fond de troisième guerre mondiale opposant Etats-Unis, Fédération Européenne et Russes. Chacune des trois factions (toutes jouables) aura ses particularités. Rien de nouveaux sous le soleil. On aura encore des 'ricains dans la tradition du G-I ou bien des russes bourrins.



Les options de jeu sont elles aussi en grande partie classiques avec les traditionnelles Campagne Solo et Escarmouche. Pour cette dernière vous pourrez jouer avec des amis en on-line 2 contre 2. Le dernier mode est quand à lui le plus intéressant : le "Théâtre de Guerre" nous plonge dans une guerre persistante entre joueurs connectés, avec l'avancée des armées sur une carte semi-mondiale (qu'il est d'ailleurs possible de suivre sur le
site web officielc'est çà la révolution web 2.0). Ce mode vous fait choisir un bataillon que vous conservez et devez optimiser au fil des victoires (en sachant que ces améliorations sont aussi fonction du grade de vos unités qu'il vaut donc mieux ne pas perdre, même si elles sont remplacées par de la 'bleusaille'). Ce mode "théâtre" est donc très sympathique avec un bon degré immersif. Seule ombre au tableau, il est parfois difficile de trouver des adversaires en équipe et le jeu aura tendance à déconnecter (assez rarement néanmoins) ou à légèrement freezer pendant de courtes périodes.



On passera rapidement sur la réalisation : le jeu manque un peu d'identité graphique, rien d'exceptionnel à signaler. Par contre le contrôle vocal, j'en ai rêvé, Ubisoft l'a fait ! Car oui le contrôle vocal a toujours fait rêver le fan de STR. Et Endwar s'en tire honorablement : il propose un système d'arborescence de phrases types avec l'ensemble des actions disponibles du jeu. Les ordres sont en général bien compris malgré quelques petits couacs... et c'est bien là où le bas blesse. En effet au fil du temps on se rend vite compte que ces fameuses commandes vocales sont bien souvent plus fastidieuses que de tout gérer au pad de manière classique. Il reste quand même quelques actions qui seront plus simples à passer en vocal.



Passée l'euphorie de la découverte du dialogue avec sa télé, on peut se pencher plus en avant sur le jeu lui-même. Premier constat : peu d'unités, pas de bases à construire (seuls certains bâtiments peuvent être occupés et notamment les tours de liaison, véritables nerf de la guerre assurant divers soutients comme des raids aériens et autres joyeusetés). Deuxièmement, on ne peut pas se balader librement sur les cartes. On ne peut voir que ce que voit l'unité sélectionnée ou encore utiliser une carte tactique schématisée (assez compliquée). Ce qui s'avère être déroutant au début mais qui apporte un plus stratégique car impossible de décimer les troupes ennemies sans que nos unités les aient localisées sur radar. Enfin le schéma bonus-malus entre unités est très simple et fonctionne sur un système pierre-feuille-ciseau. Tout cela peut paraître très pauvre de prime-abord mais oblige au final à élaborer de bonnes stratégies, le tout accentué par une bonne gestion de la physique des cartes. Petit plus, lorsqu'un des protagonistes est sur le point de perdre certaines grosses frappes tactiques se débloquent et peuvent littéralement faire changer l'issue des combats. 


Si la "révolution" vocale que souhaitait Ubisoft peut passer pour un
gadget, il n'en reste pas moins que Tom Clancy's Endwar est une bonne alternative aux STR sur PC. La stratégie, résolument orientée sur les combats, permet une bonne optimisation des pads malgré quelques actions qui restent difficiles à effectuer de manière intuitive. Point fort du jeu, le "théâtre de guerre", qui est une très bonne idée malgré le taux de participants encore trop faible. A conseiller donc aux inconditionnels du genre qui n'hésiteront pas à perdre un peu de temps pour comprendre toutes les finesses de ce jeu qui peut paraître austère durant les premières parties.

SUPPOS : 4/6

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TEST : SUPER STREET FIGHTER II TURBO HD REMIX / XBOX LIVE

Publié le par Benepito

SUPER STREET FIGHTER 2 TURBO HD REMIX

Editeur :
Capcom
Développeur : Backbone Entertainment
Année de sortie : 2008
Support : Xbox Live / PSN
Genre : Baston




Xbox allumée, live connecté, j’ajoute des MS points et télécharge le Super Street Fighter 2 Turbo HD Remix. A vrai dire, je suis assez perplexe. Vais-je me faire arnaquer et repayer pour une ancienne version juste aux graphismes améliorés ? De toute façon je m’en fout, depuis le temps que j’attends ce titre de pied ferme, ne nous posons pas trop de questions. 350 mégas plus tard, le voilà stocké sur le disque dur. Je monte le son de la télé, une pression sur le bouton A et c’est parti !

Après un gros logo Capcom et Backbone Entertainment, on voit déjà que le lifting commence à sauter aux yeux. Fini la musique bontempi. Derrière le gros logo qui zoome et dézoome légèrement encadré par un Ryu et un Akuma prêts à sortir leurs boules de feu, place au rock bien saturé. Le thème du stage de Ken réorchestrée avec solos et guitare overdrivée annonce la couleur : va y avoir du changement, et le «appuyer sur start» en bas de l’écran, nous invite à le découvrir.



Une pression sur la touche « Start » et nous voila au menu principal. Un menu très clair avec des choix simples : 1 joueur, Multijoueur, Classements, Succès, Aide et options, Retour sur le Xbox Live. Un petit tour dans les options s’impose afin de reconfigurer les touches du pad qui sont les mêmes pour moi depuis plus de 10 ans. Une fois les touches paramétrées, je fonce donc vers 1 player, qui nous donne le choix entre le mode Arcade ou le mode entrainement. Entrainement ? Pas besoin, peut-être plus tard si je m’aperçois que ce fichu pad Xbox n’arrive toujours pas à sortir les Hadoken quand on en a le plus besoin.

Le mode Arcade nous donne le choix entre le mode HD Remix et Arcade Classique. La différence entre les deux modes est que le gameplay du mode Arcade Classique reste inchangé par rapport au Super Street Fighter 2 Turbo classique, et les petites nouveautés ou nouveaux coups spéciaux sont absents. Le mode arcade classique est donc à réservé aux conservateurs attachés à l’ancienne maniabilité. De toute façon, dans les parties onlines, vous pourrez choisir entre le mode Remix ou Classique. Comme il faut aller de l’avant, j’opte pour le mode HD Remix, histoire de voir un peu les nouveautés, et me faire ma propre opinion déjà entachée par les piètres vidéos diffusées sur le net.



Une fois avoir réglé le niveau de difficulté (vous aurez le choix entre Facile, Moyenne, Difficile et Expert), nous voilà à l’écran de sélection des personnages. On retrouve donc tous les personnages que nous connaissons, de Ryu à Ken, en passant par Cammy, Dee Jay ou encore Sagat. Pas d’Akuma, bien qu’il soit présent sur l’écran d’accueil. On se doute bien qu’on pourra le débloquer par la suite. Sur cet écran, rien de bien transcendant et on ne remarque pas encore le lifting opéré par Capcom.

C’est une fois avoir sélectionné votre combattant que vous allez vous rendre compte que les choses ont énormément changés et qu’il ne faut vraiment pas faire confiance aux vidéos diffusés, où le frame rate était à la ramasse. Tout d’abord, les sprites redesignés pour la haute définition sont une véritable joie pour la rétine. C’est vrai, c’est beau, c’est même….très beau. On ne voit pas un pixel dépasser, et les couleurs vives avec des tons pastels font ressortir le tout. Tout cela est du plus bel effet.



On commence à mesurer l’énorme boulot de refonte qu’à fait Capcom et on rentre immédiatement dans l’ambiance. Toute cette beauté nous ferait presque oublier nos doutes sur la maniabilté. Reprenons nos esprits… En ce qui concerne l’animation, c’est clair que nous n’atteignons pas celle d’un Street Fighter III : Third Strike, mais tout se tient. Pas de saccades agaçantes. Mais il est vrai que certains penseront que Capcom aurait pu rajouter quelques frames dans l’animation des personnages. A mon humble avis, cette chose aurait pu être faite, mais Capcom a quand même voulu un peu garder l’esprit de son aîné et rendre le jeu online dénué de lag, car un frame rate trop pesant pourrait nuire à la fluidité des combats.
En tout cas, c’est rapide. Pas le temps de se faire un avis tranché que le combat commence, et là on oubli les minuscules imperfections liées au framerate, tellement l’envie de se battre contre nos vieux briscard que l’on ne connaît que trop bien se fait ressentir.

Côté gameplay c’est vraiment du tout bon même si ce sacré pad 360 tant décrié par les amateurs de jeux de bastons, continue à faire des siennes. Au début, les Hadoken et les Dragon Punch sortent après 2 ou 3 essais et on s’aperçoit vite que l’on devra faire un long pèlerinage par la case entrainement, si l’on ne veut pas finir en bouillie dès le deuxième combat, d’autant plus que le déséquilibre dans le mode classique se fait sentir au fil des combats : plus vous allez battre d’adversaire, plus votre adversaire suivant vous infligera plus de dégâts que vous ne lui infligerez.



Si vous reprenez vite votre niveau et que vous réussissez à vaincre Mr Bison sans utiliser aucun « continue », vous aurez la chance de vous fritter à un Akuma déchaîné qui m’a l’air pour l’instant invincible. On regrettera quand même les phrases ridicules traduites en français à l’issue des combats qui resemblent à « Je suis le plus fort, tant pis pour toi » en caricaturant à peine.
Nouveauté du HD Remix, les coups appelés communément « coups fantômes », qui sont des coups permettant de passer au travers d’une boule de feu et ainsi, avancer vers votre adversaire, ont été multipliés dans le mode HD Remix. On ne pourra donc plus plaquer quelqu’un à l’autre bout de l’écran en enchaînant des Hadoken si celui-ci connaît le coup de son perso lui permettant de passer au travers de ces attaques.

En tout cas, le pessimisme des premiers instants a déjà disparu et on sent que ce HD Remix détient un fort potentiel et beaucoup de finesse au niveau du gameplay que l’on a vraiment envie de maîtriser histoire de jouer aux gros caïds sur le live.

Une pression sur « Start » pendant les combats vous amènera sur un menu, qui permettra de voir la liste des coups de votre personnage, retourner dans les options, un accès au classement et succès, ou de quitter le jeu. Oui, Capcom à pensé au ranking avec un classement mondial hebdomadaire et général. Chaque mode, que ce soit HD Remix, Classique ou Tournoi aura donc son classement hebdomadaire ou général. Il vous faudra donc être un boss sur le live, car à l’heure où j’écrit ses lignes, le numéro 1 du classement général en mode HD Remix à déjà 133 victoires à son actif pour 54 défaites.



Niveau parties multijoueurs, SSFII HD Remix nous propose le choix entre partie locale, avec classement entre amis et tournoi. Pas besoin de vous expliquer de quoi il s’agit si vous êtes un habitué du Live. Dans partie avec classement vous aurez le choix entre partie rapide ou personnalisée. Si vous ne trouvez pas d’adversaire, on vous proposera d’héberger une partie et d’attendre qu’un autre joueur vous rejoigne sur la partie hébergée par vos soins. L’attente n’est vraiment pas longue et pour l’avoir testé assez longuement, elle dépasse que très rarement les 30 secondes. Le seul problème est qu’une fois le combat contre votre adversaire terminé, le titre ne nous propose pas de faire une revanche. On repart donc sur le choix de départ à la manière d’un Virtua Tennis 3.

Vous pourrez également goûter à la joie de faire un tournoi entre connectés si vous avez la patience d’attendre que le nombre de places restantes se remplissent. En effet, si la personne qui héberge la partie a configuré son tournoi avec 8 joueurs et que vous arrivez troisième, vous allez devoir attendre encore que 5 autres joueurs prennent place pour que le tournoi puisse débuter. Pour avoir joué plusieurs heures sur le live en tant qu’hébergeur de parties ou non, la fluidité des parties online est impeccable. Pas un ralentissement, tout est fluide et on sait déjà à l’avance que l'on va y passer des heures et des heures.


Super Street Fighter II Turbo HD Remix est donc pour moi une excellente surprise, voir un cadeau que nous fait Capcom pour cette fin d’année. Il peaufine grandement son aîné en offrant tout ce qu’un aficionados de l’ère
Super Nintendo pouvait lui espérer de mieux.Une richesse de gameplay à découvrir ou à maîtriser que l’on mesure lorsque l’on tombe sur un vrai boss sur le live vous mettant K.O en 20 secondes avec des techniques qui nous laissent pantois. Tout fan de la série des Street Fighter devrait donc débourser les 15 euros pour avoir accès à des heures de plaisir que les nouvelles productions peine à nous offrir. Une valeur sûre, foncez.

SUPPOS : 5.5/6
(-0.5 pour l’absence de « Rematch » lors des parties online)








CONTRE AVIS
Non, ce jeu tant attendu n'est pas la bombe annoncée, si le gameplay est toujours de qualité la réalisation technique ne suit pas : les graphismes HD sont moches et vides, les animations ne sont pas assez décomposées, et la fluidité n'est pas totale. Difficile dans ces conditions d'apprécier le jeu. Je préfère encore largement jouer au Street fighter II classique disponible également sur le Xbox Live, il n'est pas HD mais je le trouve plus beau ! SUPPOS : 2/6
Dr Floyd

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TEST : DEAD SPACE / PS3

Publié le par Dr Floyd

DEAD SPACE

Editeur : EA
Support : PS3
Année : 2008
Existe également sur Xbox 360

 

 

Tous les fans de science-fiction et de Alien attendaient ce jeu comme le messie, mais également les fans de survival-horror et ceux à l'affût de nouvelles licences (qui se font de plus en plus rares). Ce jeu est donc une petite surprise de la part de Electronic Arts peu habitué à prendre de tels risques. Alors, êtes vous vraiment prêt à remplacer Sigourney Weaver ?



La source d'inspiration (coté cinéma) de Dead Space est clairement le film Alien mais également d'autres films du genre comme le génial Sunshine de Danny Boyle (à voir absolument !). Coté gameplay il est évident que le jeu reprend les bases de Resident Evil 4. Pas de surprise coté scénario : Un vaisseau d'exploration ne répond plus. Une équipe de sauvetage est envoyée pour découvrir que le vaisseau est envahi par des Aliens belliqueux et où les membres de l'équipage se sont transformés en mutants dégénérés. L'ambiance est posée dès le débarquement dans le vaisseau : la plupart de vos coéquipiers se font massacrer et vous vous retrouvez vite seul dans de sombres couloirs. Classique, mais on en demandait pas plus.

Dans l'espace personne ne vous entend crier, mais parler non plus, car le héros du jeu, Isaac Clarke (les spécialistes SF apprécieront !), ne parle pas du tout, tout comme Gordon Freeman dans Half Life. Un choix des développeurs qui permet au joueur de peut-être mieux s'identifier au personnage et de mieux rentrer dans l'histoire (vous parlez dans votre tête à la place du héros en fait).

 



Pour jouez à Dead Space placez vous dans le noir, enfilez un casque sur les oreilles : ambiance garantie ! Le jeu alterne des phases calmes (les plus terrifiantes en fait avec votre respiration et vos pas qui résonnent sur les grilles au sol... quand soudainement un monstre surgit fatalement de nulle part !) et des phases de combat soutenues face à des hordes déchaînées. Les monstres ont leur point faible, qui n'est pas forcement la tête, et il vaut mieux rester à distance, même si le combat au corps à corps est possible. Un conseil : méfiez vous d'une créature vaincue ou alors écrasez la d'un bon coup de pied ! Çà gicle de partout, çà retapisse le vaisseau, on a rarement vu un jeu aussi violent (à comparer avec Gears of War 2) ! Jouissif. Aussi le jeu ne se résume pas à des couloirs et des salles, il y a des changements bienvenues comme le passage en apesanteur et des sections dans l'espace (gare à la réserve d'oxygène).

La caméra et le gameplay s'inspirent fortement de Resident Evil 4 : héros vu de dos excentré, le tout étant cependant beaucoup moins rigide que le jeu de Capcom, rassurez-vous ! Vous pouvez avancer et viser en même temps, et si vous etes trop proche d'un ennemi çà se transforme en combat corps a corps très réussi. Les armes sont variées, les menus très bien pensés et futuristes (les hologrammes sont géniaux). Je suis un peu sceptique par contre sur les dons de télékinésie et la possibilité de ralentir les objets, mais c'est techniquement tellement bien fait... Suspendre un Alien dans les airs, et venir l'achever avec son lance flammes, quel bonheur ! A noter une option pratique qui évite les frustrations : en pressant R3 un faisceau vous montre la direction à suivre pour progresser dans le jeu. Une option bienvenue qui empêche de tourner en rond mais que vous n'êtes pas obligé d'utiliser de toute façon.

 



Techniquement c'est impressionnant : graphismes assez fins, jeu plutôt fluide qui maintient un 30 frame/sec des plus correct (mais pas toujours sur PS3 : voir le comparatif), bande son fabuleuse (qui fait beaucoup pour l'ambiance), effets impressionnants, et moteur physique convaincant. Tout est ici réuni pour nous plonger dans l'ambiance. EA a fait du bon boulot et s'est assez bien débrouillé (pour une fois) sur PS3. 

Dead Space reprend les codes de Alien et de Resident Evil 4, mélange le tout, pour un résultat final assez éblouissant : techniquement abouti et proposant une ambiance exceptionnelle. Amateurs de science-fiction, amateurs de survival Horror, ce jeu est un must-have absolu. Une nouvelle licence qui nous amènera forcement vers un Dead Space 2.

 

SUPPOS : 5,5/6

 






Comparatif Xbox 360/PS3 :
 

Selon EA la version PS3 de Dead Space a été entièrement pensée pour la console et il ne s'agit pas simplement d'une transcription du code de la version Xbox 360. Bien.

A première vue pas de différence entre les deux versions... Sauf que par moment le framerate chute quand il y a trop de monstres à l'écran, mais plus curieusement ceci peut également se produire dans des pièces plutôt vides ! Pour le casual ces chutes de framerate ne poseront pas de problème, pour le gamopat çà reste vraiment irritant et celui ci préférera donc y jouer sur Xbox 360, avec un framerate bien plus stable. On préférera également jouer au pad Xbox 360, toujours plus agréable pour ce genre de jeux.

Alors même si pour une fois la version PS3 est très réussie il y a de quoi être inquiet. Même avec un développement spécifique, les jeux PS3 n'arrivent toujours pas à se mettre au niveau de la Xbox 360...

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TEST COMPARATIF : BIOSHOCK / PS3 Vs XBOX 360

Publié le par Dr Floyd

BIOSHOCK / COMPARATIF PS3-XBOX 360

Editeur : 2K Games
Année : 2008

 


Un peu frustrés par leur catalogue de jeux  maigre et bas de gamme les possesseurs de PS3 voyaient en Bioshock l'occasion de récupérer, même un an en retard, un bon hit commercial de la Xbox 360. Le contenu du jeu original ayant été conservé à 100% je vous renvoi au test sur Xbox 360. Concentrons nous ici sur la forme... et sur la comparaison technique de la version PS3 Vs Xbox 360.


On commence par l'installation : 5 Go, rien que çà ! (et plus de 10 minutes d'attente). Mine de rien pour une console 40Gb c'est 15% du disque en moins ! Et donc l'obligation de supprimer les jeux une fois le disque plein ! Bienvenue dans le monde moderne du jeu vidéo.

Cà ne se voit pas forcement mais il faut le dire : La définition graphique sur PS3 passe de 720p à 680p ! Un comble pour la console Full-HD de Sony ! Quand Sony parle d'une console Full-HD c'est presque une arnaque commerciale : non seulement 95% des jeux ne sont pas full-HD, mais bien 80% des jeux ne sont même pas HD, descendant tous sous les 720p pour éviter trop de ralentissements. Rajoutez à cela des textures parfois moins réussies et un effet de flou pour améliorer la vitesse du jeu !

 



Car même avec cette définition inférieure et ces effets de flou, le jeu n'arrive pas à égaler la version Xbox 360 en terme de framerate ! Celui ci tombe régulièrement sous les 30 img/sec. On doit souvent être proche des 20 img/sec à vue de nez, ce qui rend l'ensemble un peu désagréable visuellement. Bref, le même problème rencontré sur quasiment tous les jeux PS3 depuis deux ans.

Au niveau contenu la version PS3 apporte un niveau Survivor, sans réel intérêt. On attend maintenant des patchs pour corriger quelques défauts dont je ne vous ai même pas parlé (comme les freezes ou les cinématiques encadrées d'une bordure) mais ne rêvez pas : le framerate ne sera pas amélioré !

 


Pour moi Bioshock est à la base un FPS très moyen (répétitif, ennuyeux) mais visuellement très réussit permettant une bonne immersion dans le jeu... Mais la version PS3 n'a même plus cet avantage car avec une définition graphique inférieure, des textures moins belles, des effets de flou qui font disparaître des détails, et un framerate poussif, l'immersion n'est plus qu'un lointain souvenir. Et quel scandale de lire sur le site n°1 français de jeu vidéo "cette déclinaison PS3 est strictement identique". Soit les testeurs sont totalement incompétents, soit ils doivent se taire, fond de commerce oblige.


Dire qu'il aura fallu attendre un an pour voir débarquer une version inférieure sur tous les points... Évidemment si vous ne connaissez pas la version X360 et que le framerate n'est pas un soucis pour vous, vous pourrez malgré tout trouver ce jeu séduisant sur PS3. Mais c'est tout de même frustrant quand on a acheté une console à 399€ alors que la concurrence propose mieux pour 139€.

AVANTAGES DE LA VERSION PS3 :
- Aucun

INCONVENIENTS DE LA VERSION PS3 :
- Installation,
- Textures de qualité inférieure,
- Cinématiques entourées d'une bordure,
- Effet de flou,
- baisse de la définition graphique de 720 a 680p,
- Gameplay moins agréable : du fait des ralentissements et du Dualshock moins adapté pour les FPS


SUPPOS : 2/6

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TEST : DISASTER DAY OF CRISIS / NINTENDO Wii

Publié le par Nono-Binks

DISASTER : DAY OF CRISIS

Editeur : Nintendo
Support : Nintendo Wii
Année : 2008

 

 

Disaster est sans aucun doute un des jeux le plus attendu par pas mal de "gamers" déçus de la Wii. Le jeu reprend une trame et un aspect mature et promet monts et merveilles... Mais qu'en est il réellement ?

La première chose souvent jugée dans un jeu, bien avant de savoir si il est intéressant ou pas ce sont les graphismes. On adhère ou pas à cette doctrine, n'empêche qu'elle fait tourner le monde du jeux vidéo actuellement. Disaster est sans conteste le plus beau jeu de la Wii dans le style "réaliste". C'est assez détaillé avec des textures plutôt fines, des cinématiques travaillées et bien mises en scène et on souffre à peine du manque de polygones... Ce qui manquerait le plus ce sont les effets de lumière qui semblent très pauvres maintenant et une modélisation des personnages un peu plus soignée... Disons que visuellement parlant c'est quand même suffisant pour prendre plaisir à jouer et c'est "le top" sur Wii... Si on compare à Gears of War 2 bon Ok c'est vraiment pas terrible mais au moins on ne se fout pas trop de notre gueule cette fois ci vis à vis des capacités de la Wii.


une image qui reflète bien l'aspect graphique, assez détaillée et soignée mais les effets semblent pauvres


Le gameplay quant à lui est très sympa et comporte un tas de bonnes idées. La wiimote est relativement bien exploitée au cours de situations suffisamment variées pour que le jeu ne devienne pas répétitif. L'idée de la radio et du bruit de l'arme dans le micro de la wiimote est excellente. Le jeu possède cependant un rythme assez lent mais ce n'est pas un point négatif pour autant... Pour une fois aussi on nous démontre que la Wiimote peut être utilisée de manière intelligente. A noter cependant des phases de conduite assez fades et pas toujours inspirées.


Une des nombreuses situations de sauvetages exploitant bien la Wiimote


Pour la durée de vie, ne l'ayant pas encore terminé je ne peux pas me prononcer, mais j'en suis à 6 heures sans être lassé et il semblerait que la fin se profile. On doit donc être à une dizaine d'heures en tout pour le terminer une première fois. Les plus mordus de 100% y reviendront sans doute une seconde fois pour effectuer tous les sauvetages et débloquer tous les titres et armes du jeu. Côté optimisation nous avons la possibilité d'acheter de nouvelles armes et d'optimiser celles possédées ainsi que d'améliorer les performances de Ray (le héros). Cà reste basique certes mais ça plaît à ceux qui n'aiment pas trop se compliquer la tête pour optimiser un personnage ou une arme.

Les modes supplémentaires ou plutôt le mode supplémentaire ne suffira pas à augmenter cette durée de vie. Il s'agit d'un entraînement au tir qui vous permettra de débloquer de nouvelles armes. Cet entraînement est assez fade et ne donne pas vraiment envie de revenir dessus. Les armes accessibles sans passer par cet entraînement sont bien suffisantes une fois optimisées.





Enfin côté scénario l'histoire est relativement tirée par les cheveux mais donne lieu à des situations de jeux variées... Notre héros Ray, sauveteur émérite de son statut, va devoir s'occuper de la soeur d'un ami à qui il a fait une promesse. Cette jeune et jolie demoiselle va bien sur être enlevée par un groupe armé déterminé, mais tout serait bien trop simple si la terre n'avait pas décidé de détruire les States... Ce qui fait surtout la force de Disaster c'est le principe du jeu qui n'est pas si courant (je ne connais que SOS sur PS2) et c'est donc fort sympathique...




Bref Disaster, malgré un aspect visuel un peu dépassé et quelques défauts est sans doute LE jeu pour  "gamer " de la Wii pour cette fin d'année (si ce n'est cette année). A posséder absolument.

 

SUPPOS : 5/6

 






L'AVIS DU DOC
Même si le gameplay est banal (phases d'exploration dans des "couloirs", mini jeux très simples et scènes de gun moyennement dynamiques) le mélange final lié à un scénario mettant en scène des catastrophes naturelles est totalement rafraichissant ! La réalisation globale est quant à elle digne des capacités de la Wii. Un très bon moment de jeu vidéo que je vous recommande ! (note identique).

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TEST : GEARS OF WAR 2 / XBOX 360

Publié le par Dazell Kiln

GEARS OF WAR 2

Editeur :
Microsoft
Developpeur : Epic Games
Support : Xbox 360
Année : 2008
Prix Jeu GEARS OF WAR 2 XBOX 360 avec Twenga



Gears of War 2 était attendu comme le messie sur xbox 360 en cette fin d’année 2008. Pourquoi ? Car depuis Halo 3 et Call of Duty 4, aucun jeu n’avait vraiment fait l’unanimité chez les joueurs… Pourtant, nombreux sont les titres d’action de qualité à être sortis courant de cette année (Unreal Tournament 3, Battlefield Bad Company,…) Mais aucun n’a eu le potentiel d’addiction apporté par Gears of War premier du nom, Halo 3 et Call of Duty 4. Mais soyez en paix, GoW2 et bien arrivé et pour y avoir joué, je peux vous dire que l’attente valait le coup !


La campagne solo

Ici, pas de mauvaise surprise. Le fonctionnement est le même que GoW1. Le jeu est jouable en solo ou en coop, elle-même dispo en local ou sur le live. Tous les succès de la campagne sont d’ailleurs déblocables à deux. Dès le départ, 3 modes de difficultés sont disponibles : novice, normal et vétéran. Ce dernier une fois terminé débloquant le mode dément.


Dans l'escouade Delta, on est pas des rigolos...

De prime abord, on pourrait penser que le moteur graphique n’a été que peu revu depuis la précédente version… Un peu de clipping par ci par là (le lot du moteur d’Epic) mais un réalisme et une qualité à toute épreuve. Sauf qu’une fois passé le premier niveau de didacticiel, se passant quasi exclusivement dans les couloirs, les choses sérieuses commencent. Et là, attention à la claque… Des décors immenses avec une profondeur de champ rarement vu, des détails à foison, des textures fouillées, des lieux imposants,… Bref, Epic a bichonné sont bébé.



Le pitch de la campagne est simple : l’utilisation de la bombe lumière dans le premier épisode, plutôt que d’annihiler la Horde des locustes, l’a au contraire renforcée. Elle est désormais capable de rayer purement et simplement des villes entières de la carte. Seule demeure intouchable la ville de Jacinto, dernier bastion de l’Humanité, en raison de son emplacement : un plateau de granit, matière que les locustes ne parviennent pas à creuser. Mais cet état de fait est en train de changer. Pour éviter de s’éteindre, la race humaine est donc obligée d’attaquer. Elle envoie donc les escouades de Gears de la CGU directement dans les profondeurs de la planète pour tuer les locustes dans leur propre bastion. C’est là que vous intervenez, en prenant le contrôle de l’escouade Delta, commandée par Marcus Fenix. Autant vous le dire tout de suite, ces mecs n’ont peur de rien… Ils renvoient le Major d’Halo au rang de fillette apeurée (ils ne sont pourtant pas abrités sous une armure ces malades !!!).

Petit ajout à ce scénario plein de testostérone, Dominic Santiago, membre de l’escouade, est à la recherche de sa femme disparue sur le champ de bataille, insufflant un peu de fragilité au milieu de cette bande de brutes.


La damoiselle en détresse...

Autant vous le dire tout de suite, cette campagne est une bombe. Ça pète de partout et il n’y a aucun temps mort. Quelques bugs de collision viennent cependant entacher ce beau tableau mais rien de bien méchant.

Les décors sont variés, les ennemis nombreux et colossaux, bref, je le redis, du tout bon. Seule ombre au tableau : c'est un peu court (je conseille de jouer directement au rang vétéran afin de se donner un peu de challenge !). Mais nous ne sommes pas non plus dans un RPG et Gears of War, nous le savons, prend tout son sens en multi…


Toi, t'as pas une gueule de porte-bonheur...






Le mode multijoueur

Jouable en ligne comme en local, il y a 6 modes : exécution (il faut venir achever l'ennemi qui rampe à terre), zone de guerre (un simple tir permet d'achever l'ennemi), annexion (une sorte de capture de zone), fugitif (capture de drapeau, mais ici le drapeau est humain et se défend... au fusil à pompe !), roi de la colline et ailier (multiples équipes de 2). Cà change des 3 modes du premier et cela lui promet donc un avenir encore plus grand en ligne.

Autre mode multi joueur : le mode Horde. Jouable à 5, il s'agit de 50 vagues d'ennemis successives, de plus en plus résistantes et de plus en plus puissantes, par tranche de 10. Pour information, les gens de chez Epic, qui connaissent tout de même leur bébé sur le bout des sticks, ne parviennent pas à passer la 25ème vague d'ennemis en mode dément, le mode le plus difficile du jeu. Voilà qui assure un beau challenge...

Les ennemis ont aussi changé... Outre les grenadiers munis de fusil à pompe, les rebuts qui sautillent partout et les drones et leur mitraillettes, nous retrouvons aussi nos amis Boomer et leur lance-grenades, mais aussi les même avec d'immenses hachoirs ou encore des fléaux d'armes et un bouclier (et je peux vous dire que les voir arriver de loin derrière leur bouclier et se mettre à vous charger en courant quand ils sont à 5 mètres de vous, ça fait tout drôle...). D'autres bestioles inédites apparaissent : Les mages kantus, qui réveillent les locustes tombés au combat, des saleté de bestioles à 4 pattes qui se kamikazent en explosant sur tout humain de passage (les Tickers), des locustes sur d'atroces montures bipèdes ayant d'immenses griffes, des bestiaux à mi-chemin entre predator et les floods de Halo (les Sires)... Bref, le mode Horde n'est pas de tout repos... Ici, le travail d'équipe prime et s'en sortir seul est proche de l'impossible.

Autre point important : les bots ! Enfin un jeu next gen avec des bots agressifs, intelligents, autrement dit donnant du fil à retordre, même dans les modes de difficultés les plus bas... Et oui ! Si vous jouez en partie non classée en ligne ou en local, vous pouvez paramétrer l'ajout de bots et fixer leur niveau.


Gears of War 2: les locustes sont de retour et ils ne sont pas contents...


Reste les parties publiques, correspondant aux parties classées. Contrairement au premier Gears of War, le matchmaking est possible. Cependant, c'est bien tout ce que l'on peut maitriser à coup sûr. Nous sommes ensuite rejoints par 5 adversaires et les deux équipes doivent voter entre deux maps puis entre deux modes de jeux... Ce principe est bien pensé est devrait permettre d'éviter les tricheurs...

Petit point technique : dans Gears of War, sur le live, c'était un des joueurs qui hébergeait la partie et pour peu que le joueur en question ait une connexion de qualité et un bon niveau, il était quasiment invincible. Pour cette suite, afin d'équilibrer la donne, en partie classée, les parties sont hébergées par des serveurs dédiés. Pour les parties privées, le mode de fonctionnement est cependant le même qu'initialement.

Des ajouts sympathiques ont aussi été faits dans les possibilités ludiques du jeu. Désormais, d'une simple pression du bouton LB, vous pourrez voir tous vos contacts étant sur Gears of War 2 en même temps que vous, le mode de jeu qu'ils pratiquent dans l'instant,... Vous pouvez aussi, une fois mort en partie multijoueur, utiliser la caméra fantôme et vous déplacer sur la map comme vous le voulez (comme dans Halo 3 sauf qu'ici, la partie est en cours) et prendre des photos qui seront stockées dans votre journal de guerre... bref, ce jeu est vraiment bien pensé et il me tarde déjà de m'y remettre.

Enfin, les armes: tourelles sulfator (énorme sulfateuse que l'on peut poser où l'on veut pour tirer, mitraillette, lanzor (hum! Chainsaw! good!), Colt six coup surpuissant, tir de mortier, lance flammes, grenades, fumigènes paralysants, grenades empoisonnées, mitraillettes, sniper,... Tout y est ! De quoi se trucider dans la joie et la bonne humeur !


J'aime passer les locustes au barbecue...

Au final, les ajouts de gameplay sont présents mais subtiles… Les déplacements des personnages sont similaires mais les ajouts ne se font pas ici. Outre les armes supplémentaires, des ajouts de gameplay bien pratiques sont disponibles. La possibilité de ramper prend par exemple tout son sens lors des longues fusillades à couvert. Cela vous permettra de vous mettre à l’abri pour faciliter la tâche de vous réanimer à vos coéquipiers. La possibilité de prendre un otage est elle aussi bien pratique pour enfoncer les lignes ennemies. Qu’il est jouissif de s’abriter derrière ses ennemis pour aller débusquer les derniers survivants du camp adverse !!! Le combat de tronçonneuses est lui aussi bien pensé. Finie la cinématique de tronçonnage empêchant d’interagir avec le tronçonneur. Maintenant, la tronçonneuse n’est plus un aspirateur à ennemi et vous n’êtes donc plus intouchable. De plus, petite subtilité, même si un combat de tronçonneuse s’amorce, il est possible pour un autre ennemi de venir vous achever par derrière pendant ce laps de temps, assurant la survie de votre adversaire et votre mort par la même occasion.

Bref, ce mode multi a été repensé et bien repensé. C’est vraiment du tout bon.


Ce n'est pas le moment d'avoir les genoux qui flageolent...


Pour conclure, je ne dirai qu'une chose : pour peu que vous aimiez l'action et que l'hémoglobine ne vous effraie pas, filez acheter ce jeu. Ce n'est pas juste un add-on. Il a entièrement était repensé, recalibré. Nombreux sont les ajouts et nombreuses seront vos nuits blanches. Sur ce, j'y retourne. J'ai encore des locustes à tronçonner !

SUPPOS : 5,5/6







L'AVIS DU DOC
Gameplay fignolé, graphismes encore plus fins et plus colorés, violence exacerbée, dynamisme fulgurant, rage de combattre décuplée, et réalisation technique époustouflante, Gears of War 2 représente la vitrine technologique ultime de la Xbox 360, et pour une fois ceci est compatible avec le mot 'gameplay' ! Un jeu fabuleux, maîtrisé du bout des doigts. La PS3 peut sérieusement s'inquiéter face à une telle oeuvre, et face à une console qui démontre définitivement sa supériorité technique.

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TEST FLASH : LE MONDE NE SUFFIT PAS 007 / N64

Publié le par Keneda

Le Monde ne suffit pas 007

Développeur : Eurocom
Editeur : EA
Sortie : déc. 2000



3 ans après le mythique Goldeneye, le James Bond nouveau débarque et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a la pression. Cette fois ci, ce n'est plus RARE qui s'y colle mais EUROCOM. Difficle de succéder à un chef-d'oeuvre absolu...


La progression du jeu suit bien entendu la trame du film éponyme (plutôt médiocre soit dit en passant, comme tous les 007 avec Pierce Brosnan), et il vous faudra arrêter le vilain terroriste Renard qui veut faire joujou avec une arme nucléaire. Le jeu prend bien évidemment la forme d'un FPS s'inspirant ostensiblement de Goldeneye. Une grande partie des mécanismes du jeu et du gameplay sont ainsi repris.


"Ne pas viser le coca, ça pourrait tout faire péter"

La principale innovation de ce jeu consiste en l'apparition de passages que l'on qualifiera "d'infiltration" alors que Goldeneye était à 90% orienté vers l'action. L'infiltration se présente ici sous deux formes. On rencontre tout d'abord des phases d'infiltration pure, où le but est d'entrer en douce dans un bâtiment en évitant les caméras, en se cachant derrière des buissons, et en neutralisant des gardes sans utiliser d'armes à feu. On est aidé dans cette tache par un système de gadget hérité de Goldeneye, et le rayon laser paralysant ou le grappin vous seront fort utiles. On trouve aussi des phases d'infiltration "de jour", ou il faudra la jouer fine en se faisant passer pour quelqu'un d'autre. L'attachés-case et le passe-port vous seront ici plus utiles que le PP7 ou le lance-roquettes.


"En effet ma jolie !"

Cependant je tiens à vous rassurez tout de suite, ces passages ne constituent qu'un faible part du jeu, et c'est l'arme au point que 007 fera étalage de sa diplomatie toute britannique ! La réalisation est de très bonne facture et surpasse même Goldeneye, que ce soit avec ou sans expansion pack. Les décors sont détaillés, les textures très propres, notamment lors des passages en extérieur. L'ensemble est agrémenté de petites animations sympathiques comme par exemple le rechargement d'une arme.

La prise en main est quasiment identique à celle de son prédécesseur. On notera tout de même certaines nouveautés, comme l'apparition d'un tir ou d'une fonction secondaire pour chaque armes (ajout de silencieux, passage en tir automatique...).


"Du bourinage comme on l'aime"

Si la durée de vie du mode solo n'est pas particulièrement impressionnante et si les 14 niveaux se finissent assez vite, vous pourrez cependant vous essayer aux joutes multijoueurs. Une nouvelle fois, le jeu s'inspire de son aîné et reprend la plupart des modes de jeu. On notera ici l'apparition de niveaux en extérieur dont le particulièrement réussi Istanbul. Des heures de fun entre amis en perspective !


Si la tache de succéder à Goldeneye était rude, Le monde ne suffit pas s'en sort avec les honneurs. S'il ne parvient toutefois pas à égaler le mythe, il reprend nombre de ses qualités et c'est avec grand plaisir que le retrouve son permis de tuer, que ce soit en solo ou en multi.

SUPPOS : 4,5/6

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TEST FLASH : BIENVENUE CHEZ LES CH'TIS / DS

Publié le par Dr Floyd

Editeur : Mindscape
Développeur : Le Caillou
Support : Nintendo DS
Sortie : 2008



Çà m'arrache le coeur de devoir le dire mais Bienvenue chez les Ch'tis est le film français le plus populaire de tous les temps... Bah oui... Le buzz médiatique énorme aura réussi à le propulser vers les sommets alors que ce n'est qu'une comédie quelconque comme il en existe tant. Mais peut-être que les jeux tirés du film seront miraculeusement de bonne qualité ?

Le jeu se décompose en une quinzaine de mini-jeux jouables au stylet, où vous devez choisir entre Mario Merad et Luigi Boon avant chaque activité. L'ensemble suit à peu près la trame du film comme rouler sur l'autoroute en évitant les obstacles sans rouler trop lentement sous peine d'arrestation...


Sauf que la jouabilité est déplorable, limite injouable avec le stylet qui est mal détecté, sans compter sur des graphismes et des animations indignes d'un Amstrad GX4000 ! La honte absolue : les animations sont saccadées, les personnages mal dessinés (c'est bien simple on ne les reconnaît même pas !!!). Idem pour la partie sonore, ridicule. Heureusement les répliques répétitives de Dany Boon et de Kad Merad sauvent les meubles... hum...


Graphismes flash bas de gamme, moche, injouable, répétitif, simpliste, sans multi, ce jeu est une honte vidéoludique qui n'aurait jamais du voir le jour. Hélas Dany Boon fait fructifier son fond de commerce et n'hésite pas à vendre de la merde. Plus mauvais que le film : c'est un exploit.

SUPPOS : 0/6

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FAR CRY 2 : LE TEST MULTIJOUEUR SUR XBOX 360

Publié le par Dancorp

FAR CRY 2 (en Multijoueur)

Editeur : Ubisoft
Support : Xbox 360
Année : 2008



Je vous propose aujourd'hui une petite présentation et une critique personnelle sur le multiplayer on-line de Farcry 2 sur XBOX 360.


SE CONNECTER

A l'instar de nombreux jeux du genre, il est possible de créer sa partie ou d'en rechercher une en filtrant sur différents critères. Il est aussi possible de se connecter à une partie "rapide" en mode matchmaking, où le serveur vous connectera automatiquement à une partie en cours. Cette fonctionnalité, présente dans d’autres jeux, est particulièrement sympathique puisque au delà d'un accès rapide à une partie, cette dernière ne comportera que des joueurs de votre niveau. Cela vous évitera donc des parties inintéressantes, soit avec des boulets qui courent dans les murs, soit au contraire avec des snipers vous empêchant de jouer plus de 15 sec.




LES MODES DE JEU

Différents modes de jeux sont bien entendu disponibles. Parmi les classiques du genre, on retrouvera le bon vieux deathmatch (chacun pour sa poire), le Deathmatch par équipe, et le CTF. Un nouveau mode de jeu est cependant disponible le Uprising. Dans le Uprising, un jeu par équipe, il s’agit de protéger un commandant, nommé au hasard dans votre équipe, qui devra effectuer des taches (aller à des points de contrôle je crois). Une fois la tache du commandant terminée, vous pourrez aller tuer le commandant adverse.

Vous connaissiez le CTF, mais le CTD... connais pas ! ben c'est simplement Capture the diamants. Pour rappel aux bytos, ce mode plus connus sous le nom de Capture The Flag est un jeu par équipe où le but est d'aller dérober le drapeau (ici les diamants) de l'équipe adverse dans leurs camps, le ramener dans son propre camps, sans se le faire dérober. On peut donc protéger son camp des attaques adverses ou bien partir mettre le bordel chez les autres. Si par chance vous volez le drapeau adverse, un conseil : courrez vite, car vous deviendrez l’homme à abattre.




DEBUT DE PARTIE

Au début de la partie, ou bien à chaque résurrection (respawn), vous pouvez choisir votre profil de personnage. En effet, votre équipement est limité et il est propre à chaque profil. Alors que vous avez accès en solo à 3 armes, en multi, vous n'en aurez que deux. Le "sniper" aura donc un 22 long riff et une arme de poing alors qu’un autre profil aura par exemple un AK47 et un pistolet équipé d’un silencieux. C'est là que la nouveauté arrive : au début, vous ne pouvez pas changer les armes de chaque profil, et en fonction de votre manière de jouer, vous gagnez en expérience et par conséquent des diamants vous permettant, comme dans un RPG, d'améliorer votre perso. "Level Up" ! Ainsi, si comme moi vous être fort au tir au pigeon, votre 22 Long Riff sera vite remplacé par un véritable fusil à lunette.

Pour gagner de l’expérience, plusieurs moyens sont possibles, puisqu’au-delà de tuer un max d'adversaire, c’est avant tout votre manière de jouer qui compte. Tuer des mecs est certes important, mais par exemple si vous le faite à la machette, c'est mieux ! Enfin, pour ne pas trop favoriser les pros du pads,  il existe un autre moyen de gagner des diamants : en portant secours à vos amis. En effet, si votre barre de vie arrive à zéro, vous n'êtes pas forcement mort tout de suite, vous pouvez passer par un état intermédiaire : "Blessé". SI un ami vient vous porter secours à temps votre vie sera ainsi remise au max et vous pourrez alors directement reprendre le combat. Il faut aussi penser que si vous étiez isolé ou bien en plein champs de bataille, personne ne viendra vous porter secours. (on peut alors se laisser mourir en stoppant le compte à rebours).

Enfin, une précision important concernant votre expérience et vos diamants, sachez que ceux gagnés en mode Matchmaking seront perdus à votre déconnection. Pour conserver vos armes, il convient de jouer en mode carrière, avec classement à points, où l’expérience est plus longue à acquérir…


LES MAPS

Le jeu contient par défaut un grand nombre de cartes multis, dans divers lieux, sous diverses conditions (nuit, pluie etc...). Une "durée de vie" d'autant plus accrus par l'éditeur de maps fourni avec le jeu. Par ailleurs les maps téléchargées pourront être conservées en local si elles vous ont plus (comme dans les TrackMania). De plus, pour le cas d'une map nouvellement créée, elle sera soumis en fin de partie à un vote du public. Pratique pour voir si votre carte a plu !


Pour conclure, vous aurez compris que j'aime ce jeu en multi, puisque on garde le meilleur (graphismes, ambiance) et on remplace le moins bien (l'IA). Imaginez vous dans le noir, quand vous ne percevez rien mise à part les bruits de la nuit, et que soudain vous entendez une balle de sniper siffler à votre oreille...

SUPPOS : 5/6

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[TEST] THUNDER FORCE VI / PS2

Publié le par Dr Floyd

THUNDER FORCE VI
Support : PS2
Editeur :
Sega
Developpeur : Tecno Soft
Année : 2008 (en import uniquement)



On l'aura attendu celui là ! le dernier opus datait de 10 ans sur Saturn, suivi d'un projet avorté sur Dreamcast. Il aura donc fallu attendre 2008 pour voir débarquer le 6e opus sur PS2... oui étrangement sur PS2. Que vaut aujourd'hui cette licence mythique qui a fait le bonheur de la Megadrive ?

Cà commence plutôt mal, l'intro est assez décevante avec ses images pré-calculées bas de gamme qui nous présentent le scénario très étoffé : l'Empire ORN veut détruire l'humanité, et vous devez sauver le monde à bord de votre chasseur Phoenix. C'est assez clair ?



Vous choisissez l'ordre des trois premiers stages (jungle, océan ou lave) : classique dans un Thunder Force ! Le style graphique est un copier coller du V (avec une grosse impression de déjà-vu), donc réalisé en 3D avec un gameplay 2D. De même les armes sont quasi identiques mais chose surprenante : après avoir perdu une vie on garde ses armes. On retrouve également la possibilité de régler la vitesse du vaisseau. Seule vraie nouveauté : une "over attack" : vous collectez des orbes verts en tuant les ennemis, remplissant une barre d'énergie, et permettant de lancer des attaques plus ou moins fulgurantes selon le nombre de fois ou vous appuyez sur le bouton Carré. Les boss ne sont pas tous charismatiques et seront assez faciles à abattre (surtout avec l'over-attack).



Graphiquement c'est plutôt joli (mais sans plus), fluide, mais hélas quand l'écran est trop chargé des ralentissements se font sentir. Vraiment dommage. On est quand même loin de l'excellence visuelle de Gradius V. Du coté de la bande son on ne retrouve pas vraiment les fabuleuses musiques des opus précédents mais çà reste correct.

La mise en scène est nerveuse faisant appel à la 3D lors des phases de transition, les vagues d'ennemis se succèdent très rapidement. Nous sommes ici en présence d'un shoot très speed, où les décors défilent à toute allure : certains aiment, d'autres préfèrent la lenteur et la précision d'un Gradius ou d'un R-Type. Mais justement tout va peut être un peu trop vite, on a pas le temps d'apprécier chaque niveau et on arrive de plus très vite aux boss. Bref, le jeu semble avoir manqué de temps de conception.



Les pro du shoot'em up finiront très vite le jeu... Mais bon le vrai gamer n'utilise pas les continues, fait monter le niveau de difficulté (il y en a 5), et il est surtout intéressé par le challenge du scoring. Et une fois le jeu fini un nouveau vaisseau est disponible, le Rynex-R, et le gameplay devient alors plus traditionnel avec ce vaisseau : collecte et perte des armes qui sont d'ailleurs un peu différentes, tout comme les musiques qui changent. Il existe enfin un mode Neo Style hard très difficile (avec vos tirs qui sont associés à des couleurs de "boulettes" ennemies, vous obligeant à changer d'arme sans arrêt) qui risque de satisfaire les "maniac-gamers".

Thunder Force VI est très déroutant. Si les premières parties risquent de vous décevoir, on finit par apprécier quelque peu ce shoot, même si il n'égale pas du tout les versions Megadrive et encore moins le meilleur jeu du genre sur PS2 (Gradius V). Un shoot passable, grosse déception pour tous les fans qui attendaient ce jeu comme le messie.

SUPPOS : 3/6







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TEST FLASH : VIRTUAL POOL / IPHONE-IPOD TOUCH

Publié le par Dr Floyd

VIRTUAL POOL / IPHONE-IPOD TOUCH

Editeur : Celeris
Support : Ipod Touch / Iphone
Année : 2008




Voilà un jeu qui me rappelle Jimmy White's Snooker et Archer MacLean's Pool sortis au début des années 90 sur Atari ST, Amiga et PC. C'est exactement le même jeu, mais la souris est ici remplacée par votre doigt !

Vous pouvez lancer une partie rapide ou le mode carrière. Lors d'une partie rapide vous choisissez votre adversaire (et donc le niveau d'IA), le lieu (si débloqué), le type de jeu (6ball,  8ball, 9ball, 10ball, rotation, straight), l'objectif en points et l'aide activée ou pas. C'est donc plutôt complet pour un jeu sur mobile. Le mode carrière vous propose de gagner de l'argent et de progresser, choisissez vos adversaires en fonction de ses caractéristiques, ils ont vraiment des façons de jouer différentes. Puis en battant le "boss" vous débloquerez un nouveau décor, avec de nouveaux adversaires plus difficiles.

La jouabilité est quasi parfaite, entièrement tactile bien sûr, il est très facile de tourner autour du billard et de zoomer en glissant le doigt sur l'écran. On se place facilement à l'endroit exact ou l'on veut jouer et on peut même décider de l'endroit ou la queue doit frapper la balle. Pour frapper il suffit de faire le geste en touchant la queue (seul reproche : difficile de bien doser la force). C'est un vrai bonheur vidéoludique !



Le rendu visuel est très correct, nous ne sommes vraiment pas loin d'une réalisation de type PSP : l'animation 3D est fluide, sans ralentissement. La partie sonore est réduite au minimum syndical mais on ne demande pas plus pour ce style de jeu !


Virtual pool est abordable par tous, du fait de sa jouabilité simple d'accès et des différents modes de difficultés. Le Iphone est le support idéal pour ce genre de jeu : Maniabilité parfaite, parties rapides... un passe temps parfait quand vous glandez quelque part ou le soir au fond de votre lit ! Si vous aimez le billard et que vous possédez le fameux gadget de Apple, c'est vraiment un indispensable à télécharger ! je dirai même que c'est le meilleur jeu disponible sur Iphone.

SUPPOS : 6/6

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TEST FLASH : SAINTS ROW 2 / XBOX 360

Publié le par Dr Floyd

SAINTS ROW 2

Editeur : THQ
Développeur : Volition
Support : Xbox 360
Année : 2008
Existe également sur PS3 et PC



Prévu pour sortir quasiment au même moment que le buzz médiatique de l'année (GTA IV), on ne donnait guère de chance à Saints Row 2 ! Heureusement le jeu a (logiquement) été repoussé de quelques mois, le temps d'oublier le fabuleux mais ennuyeux monde virtuel de GTA IV. Alors Volition va t'il réussir l'exploit de trouver sa voie et de nous pondre un bon "GTA-Like" ?

Ce qui est sûr c'est que Saints Row 2 ne peut égaler la mise en scène exceptionnelle de GTA IV digne d'un bon film américain. Ce qui est sûr également c'est que techniquement GTA IV est inattaquable. C'était perdu d'avance. Les auteurs de Saints Row le savent et ont donc prix une autre orientation en s'attaquant au point faible de GTA IV : le fun. Ils ont donc décidé de réaliser un clone de GTA San Andreas, l'un des jeux les plus culte de la génération 128 bits, en tout cas le plus étonnant.


Le jeu commence par une évasion de prison... Il faudra vite changer de tenue !

On y retrouve la guerre des gangs avec pour objectif de contrôler les 45 quartiers de la ville et le même "bac à sable" : faire des conneries à pieds ou en voiture, faire du shopping, des courses de voiture, du "nettoyage", et réaliser des missions annexes assez variées pour se faire de l'argent... Tout çà dans une ville ouverte (sans quartiers bloqués, ouf !). On retrouve aussi pas mal de bugs, clone de GTA San Andreas jusqu'au bout du code !


La première fusillade dévoile un gameplay assez médiocre ! (mais aussi la difficulté du jeu à maintenir une animation fluide : voir le décalage de l'image entre la partie haute et basse sur ce screenshot !)

Le problème est que GTA San Andreas date de 2004 et exploitait à fond les capacités techniques de la PS2... Ce Saints Row 2 n'exploite pas du tout la Xbox 360 par contre ! (je me demande même si le premier opus n'est pas plus beau !!!). Visuellement c'est très moyen avec un design moins imaginatif et moins fou que San Andreas, les textures sont moyennes et le framerate peu agréable (avec des 'vagues' à l'écran). De plus la crédibilité de la vie urbaine est à des lustres de GTA IV : les piétons ressemblent à des huîtres et la circulation est très réduite.

Au bout de 2 ou 3 heures de jeu on se rend compte que c'est un simple copier-coller de San Andreas avec les mêmes mécanismes de jeu, sans la moindre imagination (çà commence par la réapparition au pieds d'un hôpital après un 'game over'...). Mais bordel de sprite faites preuve d'un peu de créativité messieurs les développeurs de chez Volition ! Enfin si il y a quand même une nouveauté : le mode coopératif qui permet d'effectuer des missions à deux, mais bon...



Le gameplay est très moyen, toujours repompé sur GTA San Andreas avec des fusillades comiques et peu crédibles (comme tirer sur les ennemis à bout portant en face à face sans même chercher à se planquer). Et voilà pourquoi au final mon test se transforme en test flash car je n'avais plus du tout envie de continuer à y jouer après 3 heures de jeu, préférant à la limite retourner faire un tour dans San Andreas bien plus fou dans sa conception globale.


Bon allez disons que Saints Row 2 peut divertir car les situations sont variées... à condition de ne pas avoir connu San Andreas (mais tout le monde connaît San Andreas !). Le scénario sans intérêt et la réalisation plus que moyenne finiront par vous convaincre que ce jeu n'est vraiment pas un indispensable.

SUPPOS : 2,5/6

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