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[TEST] GIANA SISTERS : TWISTED DREAMS / PC

Publié le par Barbarian_Bros

GIANA SISTERS : TWISTED DREAMS
Support : PC (windows)
Prévu également sur PSN et XBLA pour le printemps 2013
Développeur et Éditeur
(financement Kickstarter) : Black Forest Games

Sortie : 23 octobre 2012



Un peu d'histoire :

En 1987 Rainbow Arts édite sur Commodore 64 en Allemagne (où cet ordinateur 8 bits est très répandu) un jeu du studio Time Warp Productions : The Great Giana Sisters.


La boite de 'The Great Giana Sisters' en 1987 sur C64 (remarquez le look punk 80's)
et en 1988 sur Amiga/ST (look déjà plus orienté 90's)



Conçu et programmé par Armin Gessert, avec des graphismes signés Manfred Trenz et une musique de Chris Hülsbeck, ce jeu de plates-formes a une ressemblance certaine avec un certain Super Mario Bros qui commence à connaître un petit succès sur la NES de Nintendo (qui se développe juste en Europe). Deux soeurs d'origine italienne (great au lieu de super et sister au lieu de bros, abréviation de brothers). Outre le nom, le level design et le gameplay sont très proches : cassez des briques pour obtenir des bonus, dont un permettant de tirer, et sauter sur les ennemis pour les tuer...


Mario et Giana, comme un petit air de famille chez les héros d'origine italienne?



Le jeu a un petit succès local, il faut dire que c'est quasiment le seul jeu du genre disponible sur les ordis de l'époque, et l'éditeur demande au studio de réaliser un portage sur les ordinateurs 16 bits Atari ST et Commodore Amiga, et commence à chercher des distributeurs hors d'Allemagne, en Europe et surtout aux Etats-Unis. Le portage (codé par Thomas Hertzler), sort en Europe en 1988, notamment en Allemagne et au Royaume-Uni, et doit sortir dans les semaines qui suivent aux Etats-Unis. C'est à ce moment que Nintendo of America réagit et menace de poursuivre Rainbow Arts, qui annule la sortie américaine et retire le jeu des rayons européens. Du coup les ventes des versions ST et Amiga ont été très faibles... mais les copies pirates ont eu le temps d'apparaître et Giana Sisters sera un des jeux pirates les plus répandus sur les ordis 16 bits.

Soyons honnêtes, j'y ai joué à l'époque et si le jeu présente beaucoup d'aspects copiés sur Mario, au niveau maniabilité ça n'avait rien à voir : un seul bouton, des déplacements ultra rigides, des personnages peu réactifs... mais entre l'aspect sulfureux du jeu interdit et le fait que c'était le seul 'platformer' ressemblant un peu à Mario disponible sur nos ordis, le jeu est entré dans la légende.

Par la suite, Thomas Hertzler a quitté Rainbow Arts en 1988 pour devenir co-fondateur de Blue Byte; Manfred Trenz a créé les graphismes de la version C64 de R-Type, ceux de la série Turrican et plus récemment était programmeur sur la version DS de Ankh, Chris Hülsbeck a composé nombre de musiques de jeux dans les années 90 (Turrican, Apidya, Jim Power, Tunnel B1, et même adapté les musiques de Resident Evil 2 pour N64...).

Quand à Armin Gessert, il travaille pour Blue Byte de 1988 à 1994 avant de créer son studio Spellbound (connu surtout pour sa série Desperados/Helldorado et les Airline Tycoon).

En 2009 Spellbound produit un remake de The Great Giana Sisters, sur iOS et sur la console DS de... Nintendo.


2009, 21 ans après leur querelle, tout se passe bien pour Giana sur la console de Mario...



Armin Gessert décide alors d'une vraie suite à donner à son jeu, mais avec les technologies actuelles. Il mourra cette même année 2009 d'une crise cardiaque. Début 2012, le studio Spellbound a des difficultés financières et fini par être mis en liquidation. En juillet 2012 un nouveau studio voit le jour : Black Forest Games (situé près de la Forêt Noire), formé de 40 des 65 anciens salariés de Spellbound.



Black Forest Games lance début aout 2012 sa campagne kickstarter pour une suite à Giana Sisters, le développement est en fait commencé depuis un an, mais le studio a besoin de liquidités pour pouvoir finaliser le jeu. Finalement le 31 août la campagne s'achève avec un peu plus de 200.000$ récoltés sur les 150.000$ demandés pour finir le jeu.


Après une démo 'alpha' de 2 niveaux puis une version préview (6 niveaux et un boss) réservée aux backers (disponible depuis le 17 octobre), le jeu est enfin disponible sur PC depuis aujourd'hui 23 octobre 2012 (sur GoG, Gamersgate et Steam), les versions PSN et XBLA devraient arriver au printemps 2013.

Après cette présentation un peu longue, parlons du jeu lui même :

L'Histoire :

Giana et sa sœur Maria sont tranquillement en train de jouer sur leur lit quand une gemme étrange apparaît, les deux soeurs s'en emparent, la gemme éclate et libère un vortex, qui aspire la pauvre Maria.



Voilà ce qui arrive quand on tripote des gemmes mystérieuses apparues comme par magie


Alors que le vortex se referme, Giana saute dedans pour aller chercher sa sœur, et se retrouve dans le monde des rêves de son enfance... ou plutôt dans 2 mondes, celui des rêves et celui des cauchemars...



Rapidement on rencontre ce dragon qui avale Maria avant de s'enfuir... je vous laisse deviner qui sera le boss final du jeu?



Dans ces 2 mondes, Giana a deux apparences différentes. La douce Cute Giana (blonde) se promène tranquillement en se moquant des cauchemars qui lui faisaient peur quand elle était plus jeune, accompagnée des mélodies de Chris Hülsbeck. L'aggressive Punk Giana (aux cheveux rouges) est par contre agacée par ses anciens rêves de contes de fées, qui la mettent en colère, ce qui se ressent dans les arrangements musicaux du groupe de SID-métal Machinae Supremacy.

Gameplay :

Giana doit traverser les niveaux pour arriver à la fin de chaque monde, y battre un boss spécifique, et ainsi de suite jusqu'au dernier Boss qui libérera Maria. Pour ce faire elle peut passer d'un monde à l'autre en changeant d'apparence, et de pouvoirs : Cute Giana exécute un 'Twirl' qui lui permet de flotter dans les airs et de passer de larges précipices. Punk Giana elle exécute un 'Bash', une charge (directionnelle) qui détruit tout sur son passage. Les 2 Giana peuvent se débarrasser de la plupart des ennemis en leur sautant sur la tête. Punk Giana peut exécuter des 'bash' en continu tant qu'il reste quelque chose à détruire ou des ennemis à portée. Cute Giana peut commencer un 'twirl' et changer de monde pour se changer en Punk Giana (et continuer son 'twirl')





Le Bash de Punk Giana et le Twirl de Cute Giana


Le passage d'un monde à l'autre est appelé 'twist' et si les 2 mondes ont globalement la même topographie, ils sont visuellement très différents, mais ce n'est pas seulement graphique : les ennemis changent aussi, certains sont statiques, d'autres volent, ce qui change votre stratégie, des obstacles n'existent que dans un monde donné, des portes sont fermées ou ouvertes, des plates-formes mouvantes changent de sens, certaines gemmes ne sont atteignables que dans un mode donné, etc... Certaines énigmes vous obligeront à passer d'un monde à l'autre : pour faire descendre une plate-forme, pousser une caisse dessus, puis rechanger de monde pour faire monter la plate-forme...





Le Twist permet d'ouvrir le passage et de faire sortir la plate-forme



Contre les Boss le combat n'est pas direct et consiste principalement à trouver un moyen d'atteindre l'ennemi tout évitant les contacts direct et ses attaques (et c'est loin d'être facile, même pour le premier boss).



Le boss de fin du monde 1... un ver géant à 2 têtes, et franchement agressif



Réalisation :

- Les graphismes sont magnifiques, et les transitions d'un monde à l'autre sont un régal de fluidité, on aurait pu craindre que la lisibilité ne pâtisse d'un tel niveau de détail, mais non, c'est clair et lisible, et en plus c'est joli. Les animations, notamment le morphing des décors lors des 'twists' sont vraiment impressionnantes, ça a du être un boulot monstre. Seul 'défaut' dans l'animation : quand le personnage se retourne (allant vers la gauche puis la droite par exemple), il n'y a pas de transition et c'est assez brutal, ça se ressent surtout par contraste, les autres éléments étant fluides et détaillés.

- Les contrôles à la manettes sont parfaits, ça répond instantanément à la moindre sollicitation, et c'est précis (heureusement). Seul le contrôle de la direction du 'bash' n'est pas toujours évident, mais c'est surtout de la faute du joueur, la moindre erreur ne pardonne pas (astuce : c'est plus facile à diriger au D-Pad qu'au stick analogique, même si le D-Pad des manettes X-Box 360 est loin d'être un modèle de précision). Au clavier, les réglages par défaut sont très bien pensés : flèches pour bouger, Q, S et D respectivement pour le 'bash', le saut et le 'twirl', espace pour le twist. c'est moins facile qu'à la manette (question d'habitude) mais c'est très jouable.

- Les musiques sont excellentes, on reconnaît certains thèmes de l’ancêtre de 1987 avec de nouvelles mélodies et arrangements, les versions métal sont elles aussi de très bonne facture, et la transition d'un arrangement à l'autre lors d'un changement de monde est fluide (ce qui n'était pas le cas dans la démo où c'était assez brutal). Ceux qui ne veulent pas des changements musicaux incessants (ou qui préfèrent écouter les morceaux en entier) peuvent choisir de bloquer un des styles dans les options.

- Level Design : si les graphismes sont mignons et enfantins, et si les premiers niveaux sont faciles à traverser... certains passages sont assez ardus à passer, sans parler des gemmes cachées dans des passage secrets situés dans des endroits apparemment inaccessibles ou mortellement dangereux. Tout récolter demandera probablement des heures d'entraînement.

- Difficulté : Ne nous voilons pas la face, Twisted Dreams est un jeu difficile, sous des dehors enfantins, il est exigeant et ne vous pardonnera aucune erreur, si les contrôles sont relativement simples, il vous faudra les maîtriser avec une synchronisation parfaite pour franchir certains passages particulièrement vicieux. Les premiers niveaux sont là pour vous apprendre à manier le jeu et sont relativement faciles, mais dès le 5ème niveau on sent que la difficulté augmente largement et qu'on va souvent lâcher des cris de frustrations et retenir des envies de lancer la manette dans l'écran... mais ça fait tellement de bien quand on arrive à passer et à arriver au checkpoint suivant, seul un vrai challenge peut vous donner cette sensation d'être génial quand vous avez traversé 3 écrans.

Scoring :

A la fin du niveau vous obtenez un nombre d'étoiles variant de 1 à 5, selon le pourcentage de gemmes que vous aurez ramassées (plusieurs centaines par niveau, dont certaines bien cachées) le nombre d'essais, et le temps mis pour traverser le niveau. Il n'y a pas de compteur de vie, vous avez une protection (récupérable en ramassant les grosses étoiles roses) : une erreur et vous la perdez, une deuxième et vous mourrez et vous recommencez au checkpoint précédent (plusieurs checkpoint par niveau, heureusement). Il faut un nombre minimum d'étoiles sur un monde pour débloquer le boss de ce monde.



Récapitulatif de fin de niveau. Je peux le finir en moins de 3 vies mais c'est pas facile en prenant des screenshots.



Modes de jeu :

- Aventure : c'est le mode normal, sans tableau de score, juste avec le nombre de gemmes récoltées, le nombre d'essais et le nombre d'étoiles gagnées. Terminer un niveau dans ce mode le débloque pour les modes suivants.
- Score Attack : si vous ramassez les gemmes rapidement en les enchaînant, vous gagnez des multiplicateurs bonus, tuer les ennemis rapporte aussi des points. Essayez de battre des records.
- Time Attack : Ne vous occupez pas des monstres ni des gemmes, seul le chrono compte. Traversez le niveau le plus vite possible, et essayez de battre le 'par' défini par les développeurs.
- Mode Hardcore : pas de checkpoint, vous mourrez, vous recommencez le niveau. A débloquer en gagnant des étoiles violettes dans les niveaux des Boss.
- Mode Über-Hardcore : une seule vie, vous mourrez, vous recommencez au niveau 1. A débloquer en finissant tous les niveaux en mode hardcore.



Les gemmes géantes, bien cachées et souvent apparemment inaccessibles, elles comptent pour 10 gemmes normales et débloquent des artworks dans la galerie.



Seul regret, le faible nombre de niveaux : 23 niveaux pour 3 mondes ( avec respectivement 6, 7 et 10 niveaux par monde) et donc 3 boss. Ça parait un peu faible, mais :

- Les niveaux sont longs et vous les referez plusieurs fois avant de réussir à ramasser 100% des gemmes, finir sans mourir ou battre tous les 'par' en mode Time Attack, et vu la difficulté croissante il vous faudra sans doute pas mal d'essais pour réussir juste à franchir certains niveaux, sans compter le nombre d'essais ou de gemmes non ramassées.

- BFG a annoncé qu'il y aurait des packs de contenu à l'avenir, avec des niveaux supplémentaires. Le premier de ces DLC devant être gratuit et les suivant payants (mais offerts 'à vie' pour ceux ayant financé le jeu à hauteur de 25$ ou plus sur Kickstater).


Vous l'aurez compris, Twisted Dreams est un excellent jeu de plates-formes, magnifiquement réalisé, facile à prendre en main, mais proposant un vrai challenge si vous visez les scores parfaits. Une bouffée d'air frais sur PC, où on est peu habitué à ce style de jeux. A voir au printemps ce que donneront les versions consoles.

SUPPOS : 5,5/6
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[TEST FLASH] Borderlands 2 / PS3

Publié le par Dr Floyd

BORDERLANDS 2

Support : PS3

Existe également sur Xbox 360, PC

Éditeur : 2K Games

Développeur : Gearbox

Sortie : 21 septembre 2012

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Test Flash avec le support de RueduCommerce




Je n'ai jamais été fan de Borderlands. A tel point que j'allais zapper ce second opus, mais devant le succès du jeu et face à des hordes de fans hystériques, j'ai pris mon courage à deux mains pour replonger dans ce Far West extraterrestre "CelShadé" et déganté.



Retour donc sur la planète Pandore dans la peau d'un mercenaire qui veut s'en mettre plein les poches. Vous choisissez entre 4 personnages, Salvador le roi de la gâchette, Maya ("dans un pays de tous les teeeemps"... hum pardon) et ses pouvoirs spéciaux, Axton le gros bourrin commando, ou ZerO l'assassin doué au corps à corps. Pandore est désormais dirigée par le Beau Jack, big boss d'Hyperion Corp. (hommage à Dan Simmons ?) et vous allez devoir le combattre, lui, son armée de robots, et ses alliés totalement tarés et semblant sortir tout droit de Mad Max... 



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Moi, quand je chassais les crevards dans les années 80 avant de devenir Docteur...

La grosse nouveauté ce sont les environnements qui sont désormais variés : région glacée, prairies, cavernes... dans un monde plus ouvert et plus vaste, mais fermé quand même, ne rêvez pas. Vous allez rencontrer des adversaires timbrés pour du gunfight hélas pas vraiment timbré... Certes l'IA est un peu plus solide, il y a plus de dynamisme, mais bon je continue à trouver que ce FPS est mou du genou et peu addictif.

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C'est mou... très mou !

Je ne ressens franchement aucune adrénaline ! Il y a certes de très nombreuses armes, armures, avec beaucoup de customisation, mais bon... où est réellement l'intérêt d'un tel arsenal ? Après on peut se défouler à bord d'un véhicule pour se prendre pour Max le Fou, mais pareil, je ne ressens aucune immersion. A noter que les soins sont mieux gérés, sans menu, avec la possibilité de ramper pour être soigné. Bon, globalement on a vraiment l'impression de rejouer au même jeu.

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Et c'est laid...

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...très laid...

Gameplay mou, pilotage des véhicules mal foutu, ergonomie des menus nullissime... et puis le pire de tout à mes yeux : les graphismes en Cel Shading que je trouve moches... Si sur les personnages c'est assez bien rendu, par contre c'est totalement raté pour représenter un monde de Western post-apocalyptique. C'est mon avis. Alors certes on est dans le style "dessin-animé", mais non, je n'adhère vraiment pas, les graphismes paraissent très pauvres, on n'y croit pas du tout à ce monde lointain.... Je n'ai pourtant pas grand chose à reprocher à la réalisation globale, ni à la bande son (à part des dialogues souvent trop caricaturaux) mais je n'accroche pas à la patte artistique.

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...limite ridicule ! Nous sommes bien sur PS3 et non sur Atari Jaguar.

Même si Borderlands 2 sort du chemin formaté des FPS Call of Dutysés, c'est une suite sans innovation, avec un gameplay toujours aussi ennuyeux, mou et mal fichu, avec un Cel Shading laid et inadapté, des menus chiants... Bref, je n'arrive toujours pas à croire à ce Far West lointain. J'ai bien du mal à comprendre les fans de ce jeu, et c'est pour cela que j'ai demandé à mes patients d'écrire un contre-test pour envoyer bouler ce pauvre Doc totalement has-been. A suivre donc...



SUPPOS : 2/6

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[TEST IMPORT] Hatsune Miku : Project Diva f / PS Vita

Publié le par Kementari

Hatsune Miku : Project Diva f
Éditeur :
Sega

Développeur : Sega
Support : PS Vita
Année : 2012

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Hatsune Miku : Project Diva f est un jeu de rythme où il faut appuyer sur les touches à l’écran en rythme, simple comme bonjour ! Vous connaissez Hatsune Miku ? Non ? Et si je vous dis que c’est une icône au Japon et qu’elle remplit des salles entières lors de ses concerts, ça ne vous dit toujours rien ?

Hatsune Miku est un personnage fictif crée de toute pièce pour représenter une chanteuse de J-Pop dont la voix est gérée par ordinateur, grâce à l’application Vocaloid. Le phénomène a tellement déchaîné les passions que Sega eut l’idée d’en faire un jeu. Il y eut donc 3 épisodes sur PSP, 1 sur 3DS, 1 sur le Playstation Store et enfin cet épisode sur PS Vita, tous étant exclusivement sortis au pays du soleil levant.

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Le principe du jeu consiste à appuyer au bon moment sur une succession de touches (croix, carré, rond, triangle) qui défilent à l’écran. Certaines touches doivent être maintenues tandis que d’autres doivent être doublées avec la flèche directionnelle correspondante. La nouveauté de cet épisode : l’étoile ; où il faut gratter en rythme l’écran tactile.

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Il y a des zones techniques où la moindre erreur peut faire perdre toutes les chances de terminer la chanson avec un bon score permettant d’avoir une bonne mention. Il y a aussi un « chance time » qui permet de changer légèrement le clip si on réussit l’enchainement demandé. Je me demande bien à quoi ça peut bien servir vu le peu de variation ^^.

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Quatre modes de jeu au programme : easy (une seule touche est utilisée, l’important est donc d’appuyer au bon moment), normal, hard et extreme. Plus on monte en difficulté, plus il y a de touches qui défilent avec des combinaisons et des enchaînements de plus en plus complexes.
On n’incarne pas seulement Miku mais aussi 5 autres personnages issus du Vocaloid : Kaito, Meito, Rin, Len et Luka, tous aussi haut en couleurs les uns que les autres.

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Mode DIVA Room : Sims like ? Ce mode permet de customiser la chambre des personnages avec des meubles ou des tenues qu’on débloque en finissant les chansons ou qu’on peut acheter dans la boutique grâce aux points accumulés. Ce mode est plus une manière de faire une pause, en tout cas, moi je n’y accorde pas plus de temps que ça, c’est plus un gadget qu’autre chose. Il y a aussi un mode Edition, mais franchement, la barrière de la langue fait que je ne m’y suis pas aventurée.

SCENARIO : Il n’y en a tout simplement pas. Il faut enchaîner les musiques et faire un bon score pour pouvoir en débloquer d’autre, un peu comme dans un Guitar Hero. L’aspect scoring est important.

GRAPHISMES : Visuellement, ça arrache ! Bien sûr, l’écran de la PS Vita n’y est pas pour rien. La réalisation des clips est soignée. Certains sont très sérieux, d’autres sont complètement décalés. C’est très coloré tout ça !

SONS : Comment dire ? Ça déchire !!! Que ce soit avec les écouteurs ou avec les hauts parleurs, le son est excellent. Il y a 6 chansons exclusives pour cet épisode et 26 reprises des concerts.

JOUABILITE : La PS Vita permet à cet épisode d’utiliser à bon escient l’écran tactile afin de varier le gameplay. L’apparition des étoiles où il faut toucher l’écran nous transporte sur la scène, surtout lors des séquences de guitare où l’on croirait gratter les cordes. Les 4 modes de difficultés présents permettent à chacun de jouer à son niveau de dextérité.

DUREE DE VIE : Malgré 32 musiques disponibles et 4 modes de difficultés, on peut noter que cet épisode est celui où il y a le moins de musique. On peut supposer qu’il y aura par la suite des DLC pour combler ce manque.

SUPPOS : 5,5/6
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(pour ceux qui aiment la J-Pop)

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[TEST] DOOM 3 BFG Edition / Xbox 360

Publié le par Dr Floyd

DOOM 3 BFG EDITION
Support : Xbox 360
Existe également sur PS3 et PC
Éditeur : Bethesda Softworks
Développeur : ID Software
Sortie : 19 octobre 2012

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Doom, l'inventeur du FPS (avec Wolfenstein 3D) aura bientôt 20 ans... un nom qui est quasiment aussi célèbre que Pac Man ou Mario tellement il a révolutionné le jeu vidéo. A tel point que pendant longtemps les FPS se sont appelés "Doom-like". Aujourd'hui ID Software nous ressort une version remastérisée de Doom 3, jeu qui n'a en fait plus grand chose à voir avec le Doom original, mais un très bon jeu qui a marqué (un peu) le PC en 2004 et surtout la Xbox première du nom en 2005.

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Doom en 1993 est sûrement le moment le plus marquant du passage des années 80 aux années 90 pour le jeu vidéo !

Si il faut retenir trois grand FPS sur Xbox c'est assez simple : Black (le mal-aimé), The Chronicles of Riddick et... Doom 3. Certes ces jeux ont un peu vieilli mais pas leur gameplay, surtout du fait que les FPS modernes se sont fortement casualisés sous l'impulsion de Call of Abruty (scripts et regénération automatique de la vie). Donc même si ce Doom 3 BFG annonce juste une remastérisation de l'original, j'avoue quand même être très excité au fait d'y rejouer.

N'espérez pas grand chose niveau contenu et cadeaux bonux : le jeu de base en HD avec quelques minimes modifications, l'add-on Resurection of Evil, 7 niveaux totalement inédits, et en bonus Doom 1 et 2. Moyen, mais bon le jeu étant vendu 29€ c'est vraiment acceptable.

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Doom 3 est toujours aussi plaisant 8 ans après, la visite de la base martienne est toujours assez flippante, avec un rythme très lent au départ (j'aime quand il ne se passe rien !), et quelques phases très énervées. L'ambiance est là, même si il n'y a plus les effets de surprise, et même si Dead Space a fait mieux depuis niveau ambiance SF sombre et angoissante.

Le coup de vieux vient peut-être de l'IA, franchement limite, on pourrait presque remplacer le cerveau des monstres par ceux de Ribery ou Nasri, c'est dire. Mais bon c'est un FPS de genre, un vrai, pour les barbus, assez difficile (si vous montez la difficulté) et avec une vraie barre de vie de poilu, et ça c'est essentiel. Les développeurs de nos jours ont oublié que l'âme d'un FPS réside dans la survie et la peur de mourir, sensation qui a totalement disparue depuis les Call of Abruty et autres FPS modernes. A noter aussi qu'il est possible d'allumer la lampe (de manière limitée : elle se recharge) et de tirer en même temps, une modification vraiment bienvenue, et aussi la possibilité de sauvegarder éventuellement quand vous voulez (essayez de ne pas utiliser cette facilité).


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Techniquement, franchement c'est du tout bon. Le casual pourrait aisément croire que c'est un vrai jeu de 2012. Quelle claque en 2004 sur PC quand même (en possédant cependant une bête de course à l'époque !). La trahison vient surtout de la modélisation des personnages trop anguleuse (les cranes, aie !) et de quelques textures un peu trop grossières.

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Aie ! Ça pique !

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Mais en même temps des effets de lumière au top, du sang, et des ombres... en 60 images/sec

Mais la HD est quand même un plus par rapport à la version Xbox de 2005, il y a quelques effets de lumières supplémentaires, et puis surtout, le jeu tourne désormais en 60 frames/Seconde (j'ai compté avec mon oeil bionique de Steve Austin) de manière parfaite. C'est visuellement ma-gni-fi-que ! Par contre un petit bémol sur la bande son très mal exploitée : le mixage est en effet plutôt raté, tout semble être sur le même niveau sonore, avec des bruits d'arme étouffés, des voix parfois inaudibles, etc... sans compter les doublages moyens d'époque et non syncronisés.... c'est vraiment dommage !


Sur Mars personne ne vous entendra crier ! Doom 3 en HD accuse à peine son âge. Les amateurs de FPS de genre (jeu de couloir basic, ambiance angoissante, barre de vie) seront ravis ! Le passage en HD est réussi avec un framerate aux petits oignons, seule la bande son agace un peu car le mixage est plutôt raté. Il serait temps que les éditeurs en reviennent aux fondamentaux du FPS et prennent ce Doom 3 en exemple.

SUPPOS : 5/6
(note qui tient aussi compte du prix de 29€)

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[TEST FLASH] Rayman Jungle Run / iOS

Publié le par Azerty0210

RAYMAN JUNGLE RUN
Support : IOS
Existe aussi sur : Android

Editeur : UBISOFT
Développeur : Pastagames
Sortie : 18 septembre 2012

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La série Rayman est revenue au firmament grâce à l’opus « Origins ». Décliné sur toutes les plateformes classiques, les possesseurs de smartphone pouvaient donc légitimement attendre une version iOS ou Android.


Rayman Jungle Run reprend l’environnement d’"Origins", c’est cartoonesque, beau, chatoyant et plein d’humour. Cette version iOS ne souffre vraiment pas la comparaison face aux consoles portables voire même de salon. Ubisoft Montpellier a fait un super boulot. Mais on connait les capacités graphiques de l'iPhone et de l'ipad, et le problème est ailleurs...

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Car venons-en tout de suite au cœur du problème dans 95% des jeux pour smartphone : le gameplay. Les développeurs ont eu la bonne idée de garder l’environnement "Rayman", mais pas son gameplay. On se retrouve donc face à un runner, c’est-à-dire que Rayman, après votre première impulsion sur l'écran, se met à courir pour ne s’arrêter qu’à la fin du niveau. Forcement pas possible de faire marche arrière. Un choix judicieux pour un jeu tactile.

On pourrait s’attendre à un jeu chiant et bâclé, c’est sans compter sur un level design parfait. On retrouve les éléments du décor original : lianes, bumpers, ainsi que les ennemis aperçus dans Origins. Les Lums sont aussi présents et représentent le challenge ultime de chaque niveau. Sauf qu’au fur et à mesure des mondes, qui sont au nombre de 4, la difficulté se corse, et les récupérer à 100% devient un vrai challenge. D’autant plus que Rayman est adepte du « die and retry », le gamer poilu appréciera !

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A noter que les capacités de Rayman évoluent, modifiant le gameplay à chaque monde.
L’environnement sonore est au poil, les thèmes originaux sont là, pas en quantité mais en qualité. La durée de vie n’est pas énorme mais pour un jeu à un peu plus de 2€ ont peut difficilement demander la profondeur d’un Skyrim ;)

Rayman Jungle Run est une petite bombe sur iOS : beau, addictif et avec un réel challenge. Les jeux portés sur smartphone doivent être repensés dans leur gameplay afin d’être adaptés à la jouabilité particulière de nos téléphones, et il semblerait que Ubisoft l’ait compris !

SUPPOS : 5/6
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[TEST] Asura's Wrath / PS3

Publié le par Azerty0210

ASURA'S WRATH
Support / PS3
Existe également sur Xbox 360
Développeur : Cyberconnect2
Éditeur : Capcom
Sortie : 24 février 2012


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Asura’s Wrath m’a tapé dans l’œil dès les premières images. Cette sensation de puissance sans limite, le look et le charisme d’Asura ainsi que des PNJ y ont été pour beaucoup. Comme tout le monde je m’attendais à un beat’em all bien bourrin (ce qu’il rempli à moitié tout de même), je fut donc surpris d’apprendre que le concept était complètement différent. Je me suis donc retrouvé face à un animé, interrompu par quelques phases de jeux vidéo. Alors ? Concept accrocheur ou au contraire naufrage absolu ?


Tout d’abord je tiens à préciser que je ne suis pas un expert en animé japonais ni en manga et encore moins un fan. Ne vous attendez donc pas à retrouver dans ce test des références aux sources (qui j’en suis sûr sont nombreuses) dans lesquelles le studio est allé pêcher toutes les bonnes idées du scénario.


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Parlons en justement car à défaut d’être follement original, la construction narrative d’Asura est absolument majestueuse, un grand soin a été apporté à celle-ci. Asura fait partie des 8 gardiens célestes (des demi-dieux) qui assurent la protection de Gaea (notre terre en gros). Dans le rôle des méchants les Ghomas, symbolisés dans le jeu par des animaux "zombifiés". Sans dévoiler les mystères du jeu, on comprend vite que la terre se rebelle contre une humanité partie à la dérive. Malheureusement pour Asura, ses sept alliés montent un complot contre lui, en l’accusant d’avoir assassiné l’Empereur, et comme si ça ne suffisait pas, sa femme est tuée et sa fille enlevée ! Bien entendu sa fille a un rôle à jouer dans l’histoire et Asura va partir à sa recherche….

Mais avant tout cela, il va passer par un purgatoire de 12 000 ans en enfer. Cela ne badine pas chez les gardiens célestes !
A son réveil, les 7 gardiens célestes, se sont auto-proclamés divinités, leurs pouvoirs ont énormément augmenté grâce au Manthra (énergie générée par les prières des humains). Asura va donc partir en guerre contre eux afin de libérer sa fille et par la même occasion le monde de cette double menace.

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Le jeu se compose de 3 parties divisées en "Sutras" qui eux sont aux nombres de 18, enfin pas réellement, si vous réalisez un certains nombres de Sutras à la perfection vous débloquez une suite, une "sorte" de vraie fin. Pourquoi une sorte ? A priori, et là c’est tout de même plus vicieux, les DLC qui sont sortis juste après, comportent la vraie fin... Payer pour finir un jeu ? Très très moyen !!!!! Bref retournons au jeu qui alterne des phases de QTE, beat’em all et shoot.

Les QTE sont intégrés dans les cinématiques, toutes plus grandioses les unes que les autres, avec des combats intenses et spectaculaires. On en prend plein les yeux ! Seul souci, et de taille, le fait de rater le QTE n’a aucune incidence sur le jeu, réussi ou pas, Asura esquivera ou tapera tout de même, le seul challenge de ces QTE est de faire augmenter sa barre "d’énervement" qui une fois remplie permet de conclure le combat via le bouton R2. Malgré ce défaut ce sont les phases de "jeu" les plus intenses et intéressantes, à vous tout de même de les gérer au mieux afin de débloquer la vraie fin théorique. Les combats en QTE contre les boss sont des moments d’anthologie, c’est beau, épique et envoûtant, une sensation de puissance sans commune mesure, Kratos peut aller se rhabiller !

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Venons-en aux phases de beat’em all, la mise en scène est là aussi au poil : rapide, instinctive et punchy… Les coups et combos sont par contre réduits à peau de chagrin, quant à la difficulté, celle-ci est quasi inexistante, si bien que perdre, même contre un boss, est un réel challenge. Les ennemis sont par contre spectaculaires, il y a quelques années, nous aurions même dit que  "les sprites sont énormessssss" ;)

Les phases de shoot sont selon moi les phases de jeu les plus décevantes, elles sont imprécises, fouillies, et pour le coup lentes. Ces phases de jeu semblent être plus là pour r allonger la durée de vie que pour un réel intérêt vidéoludique, dommage !

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La patte graphique et la réalisation sont splendides. C’est du beau travail, très inspiré ! On peut regretter quelques détails bâclés, mais ce n’est rien face à la diversité des décors. L'environnement musical est également très soigné, le mélange de genre et de rythme est tout bonnement majestueux, c'est l’autre point fort de ce jeu après la mise en scène. Si la BO existe, jetez-vous dessus sans hésitation ! Techniquement RAS, à part un peu d’aliasing, la fluidité est de mise même si, je l’avoue, mon œil n’est pas aussi exacerbé que certains.

A noter que la VO est excellente, et pourtant dieu sait que je n’aime pas les VO Japonaises. La VF n’existe pas. Petit bémol, les sous titres en Français ont été bâclés, de nombreux mots sont manquants.

Asura’s Wrath est un concept presque novateur (puis-je le comparer à Dragon’s Lair pour le coté anim-interactif ?). Très abouti sous certains aspects : esthétisme, mise en scène, scénario, environnement musical, et beaucoup moins sur un autre : Le gameplay. Alors certes pour certains cela va être rédhibitoire mais pour ceux qui acceptent le concept d’animé qui se regarde plus qu’il ne se joue, ils seront envoûtés ! De toute manière, on ne peut qu'applaudir la prise de risque du studio Cyberconnect2. A quand le 2 pour gommer les défauts ?

SUPPOS : 4,5/6
(pour les adeptes du concept)

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[TEST FLASH] F1 2012 / Xbox 360

Publié le par Dr Floyd

F1 2012
Support : Xbox 360
Existe également sur PS3 et PC
Éditeur/Développeur : Codemasters
Sortie : 21 septembre 2012

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14ème et dernier tour, la pluie vient de faire son apparition, je ne vois plus rien, mes pneus sont usés, mes mains sont crispées sur la manette, je regarde dans le rétro, il est là juste derrière moi, je ne dois pas rater ce dernier virage avant l'arrivée, je suis le Doc Prost... Ouf j'ai réussi à bien le prendre ce fichu virage à 90° et je franchis la ligne d'arrivée !!!!! YEEEESS !!!! Je termine... hum... 19ème de la course !!!!

Bon ça vaaaa je débute dans une petite écurie et l'objectif était de terminer 20ème.... Je suis heureux, d'autant plus heureux que j'adore ce F1 2012 après les petites déceptions F1 2010 et F1 2011, mal réglés et au framerate poussif. Ici tout va mieux, la réalisation technique a fait un bon en avant (même si beaucoup de testeurs bigleux n'ont pas l'air de s'en apercevoir). Le moteur graphique est largement plus fluide et stable (à vérifier sur PS3 cependant), ce qui rend le jeu plus beau et la piste bien plus lisible. Il y a un peu plus de détails, la modélisation des véhicules est fantastique et les effets météo sublimes. Même au niveau des menus et de la présentation, c'est plus clair. Seul le public est figé, mais on a franchement pas l'occasion de s'en rendre compte, et si ça peut fluidifier le jeu, tant mieux. Visuellement on se rapproche de plus en plus de Pole Position sur Atari 2600, la référence absolue ;)

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Pole Position en 1982...

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30 ans plus tard...

Quid des nouveautés sinon ? Un moteur physique qui semble optimisé pour des comportements sur la piste plus crédibles, un réglage de la difficulté (que vous pouvez toujours ajuster), moins de cinématiques inutiles, une IA adverse qui semble elle aussi plus évoluée, une gestion de la météo ultra dynamique (vraiment génial, on en vient à surveiller le ciel en pleine course !), un nouveau mode de jeu "Champions" où vous devrez relever un challenge défini (franchement difficile), et un mode "Défis" avec des qualif/courses/championnats très courts et des rivaux à battre, bref un mode destiné aux joueurs qui ont peu de temps à consacrer au jeu. Mais bon c'est un style de jeu "arcade", ce n'est plus vraiment "l'esprit" F1.

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La F1 de barbu ce sont de longues qualifs, tenter de réaliser un super temps, c'est aussi une longue course, crispante et stratégique....  Je me contente donc personnellement de jouer au mode carrière qui est très bien foutu et addictif, il va à l'essentiel, sans blabla, avec 25% de la distance réelle à parcourir (minimum dans les options de réglage), avec 1 arrêt aux stands, c'est parfait, car déjà bien épuisant... 30 minutes de F1 2012 valent bien 3 heures de Forza niveau stress/concentration. La moindre erreur de pilotage ne pardonne pas pour le classement final, on sort de là épuisé.

F1 2012 n'est pas pour moi une simple mise à jour du jeu, tout a été amélioré (graphismes, framerate, IA, gameplay, présentation) et au final Codemasters nous sort LE MEILEUR JEU DE F1 de tous les temps sur console. D'habitude les jeux de F1 me saoulent de part leur gameplay mal réglé, leur IA foireuse et leur réalisation en dents de scie, mais ici tout est parfait. Tous fans de la discipline se doivent de posséder ce F1 2012... et même les amateurs !

SUPPOS : 5/6
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Attention cette note n'est valable que pour la version Xbox 360, je n'ai pas testé la version PS3. Les jeux Codemasters étant systématiquement en inferior sur PS3 on peut penser que le framerate et le rendu visuel soient inférieurs sur la console de Sony.

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[TEST] Dishonored / Xbox 360

Publié le par Dr Floyd

DISHONORED

Support : Xbox 360

Existe également sur PS3 et PC

Développeur : Arkane Studios

Éditeur : Bethesda Softworks

Sortie : 9 octobre 2012

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Souvenez vous de God of War, sorti très discrètement sur PS2, et qui est devenu rapidement un hit mondial et une référence absolue du hack'n slash. C'est un peu la même chose avec ce FPS nommé Dishonored qui n'a pas vraiment fait parler de lui, et qui crée la surprise en cette fin d'année. Car vous le savez sûrement déjà : ce jeu est acclamé par la presse vidéoludique. Mais demandons au Doc barbu si c'est réellement justifié pour ce nouveau FPS... un de plus ou pas ?



Un jeu de qualité, on pouvait s'en douter sachant que dans l'équipe de développement il y avait le créateur génial de l'univers de Half Life 2, Viktor Antonov. Mais difficile pour un FPS de sortir du lot, surtout après 7 ans d'exploitation de la Xbox 360. Dès le départ ce jeu fait évidemment penser à Half Life 2, mais aussi à Bioshock, Singularity (FPS génial passé à côté de son public), Deus EX Human Revolution et, pour faire dans un semi rétro, au fameux jeu Thief de Eidos. Bref, on sent d'entrée que le jeu en a dans le slip, qu'il y a une véritable patte artistique derrière tout ça !

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Dishonored Vs Half Life 2... on sent la touche de Viktor !



Le scénario n'a pourtant rien de bien palpitant, mais comment faire un scénario original de nos jours franchement, tout a été inventé (je recommence à faire mon vieux grincheux blasé de tout). Une peste foudroyante s'abat sur Dunwall, le royaume de l'impératrice Kaldwin. Vous jouez le rôle de son garde du corps et vous avez été envoyé à l'extérieur pour trouvé de l'aide. Vous rentrez cependant bredouille en loser et c'est là que vos emmerdes débutent : vous assistez à l'assassinat de votre reine et à l'enlèvement de la sa jeune héritière ! Seul témoin de la scène, vous êtes alors accusé et condamné à mort. Game Over. On retourne jouer à Call of Abruty.



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Non seulement vous n'apportez pas de bonnes nouvelles à votre impératrice, mais en plus elle  se fait assassiner sous vos yeux... Drôle de héros de jeu vidéo !

Non, heureusement les royalistes vont vous aider à sortir de votre geôle, et vous allez devenir le Keanu Reeves élu chargé de retrouver l'héritière du trône. Classique certes mais pour un FPS pas vraiment comme les autres où il faudra décider par vous même comment terminer chaque niveau. Vous allez avoir des cibles à éliminer, à vous de les retrouver et de chercher comment les assassiner. Vous avez bu plein d'Orangina Rouge, et êtes devenu un assassin avide de vengeaaaaance. Bref un FPS avec une couche d'Assassin's Creed, la daube de Rubisoft, en beaucoup mieux bien sûr.

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Et ce rôle d'assassin vous va comme un gant. Il faut dire que vous êtes doué, vous maniez en même temps armes à feu, arbalètes et poignards, êtes plutôt agile (bon pas autant que Ezio quand même), et discret comme Sam Le Pêcheur. Le monde proposé n'est pas ouvert, mais on pourrait parfois le croire car nous ne sommes pas étouffés dans des couloirs, les maps sont vastes, parfois très vastes, avec des quartiers complets de la cité de Dunwall. De quoi s'y perdre, mais une petite flèche amicale est là pour vous aider. A noter que les barbus peuvent supprimer cette aide et chercher par eux-mêmes via les panneaux, le dialogue, les indices, etc... Sachez aussi que vous allez récupérer des pouvoirs spéciaux, mais pas tous, car il faudra faire des choix, comme celui de la téléportation qui va vous permettre de vous projeter en avant instantanément, la vue rayon-X, les coups dévastateurs, la nuées de rats, etc... qui impliqueront des stratégies différentes à adopter pour terminer chaque niveau....

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Richard Gear Solid et Sam le pêcheur peuvent prendre leur retraite



Et c'est là le point fort du jeu : vous jouez comme vous voulez, vous pouvez même laisser tomber vos pouvoir et vos muscles pour la discrétion totale. Bref, c'est un FPS "bac à sable" (mais sans carjacking) et orienté aventures. Du gros bourrin kéké fan de Call of Abruty aux adorateurs de Richard Freeze Solid, tout le monde trouvera son petit bonheur. Et autant dire qu'une fois le jeu fini vous retournerez dans chaque niveau pour jouer autrement et noterez avec une certaine délectation que vos choix influent également sur le scénario. Certains annoncent un jeu court, mais c'est faux, vu que la replay-value est énorme. Et puis en temps qui vieux gamer enfoncé dans mon canapé avec une couverture et une tisane à portée de main, j'aime prendre tout mon temps à admirer les décors et les détails du jeu.

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Malgré ce gameplay "ouvert" les développeurs n'en n'ont pas pour autant oublié de peaufiner leur joujou. Le gameplay est digne des meilleurs FPS, les combats sont dynamiques, et très réussis à l'arme blanche (pas évident pour un FPS), sans concession faite à la mode du "Jesus Christ-gaming" consistant à faire ressusciter notre personnage en se reposant 2 secondes derrière un mur. Ici vous disposez d'une vraie barre de vie à l'ancienne, rhaaaaa que c'est bon bordel de sprite ! Ce "détail" montre bien que nous avons affaire à de vrais passionnés de jeux vidéo, et non à une équipe de programmeurs robots bossant à la chaîne.

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Artistiquement parlant c'est assez génial, une ville mystérieuse un peu inspiré du Londres du 19eme siècle, avec beaucoup de détails, c'est un bonheur visuel. Et techniquement c'est aussi très réussi, peut-être pas au summum des possibilités de la bobox, certaines textures sont bien floues, la modélisation des personnages pas forcement exceptionnelle, mais la direction artistique efface vraiment ces défauts. Le jeu est toujours fluide, les combats dynamiques, la mise en scène convaincante, les effets réussis, et la bande son très adaptée. Nous sommes dans le haut de gamme mes chers patients.



Dishonored est le FPS qui réussi à faire le lien entre tous les chefs d'oeuvres du genre, de Half Life 2 à Deus Ex en passant par les jeux d'infiltration comme Thief ou Hitman. Pensant avoir affaire au début à un simple FPS de bonne facture, on est vite scotché par la touche artistique et par les possibilités du jeu en terme de choix, et de ce fait par sa replay value. Une bombe videoludique inattendue. Dans ta collection de Gamopat, bientôt, sinon rase toi les poils.



SUPPOS : 5,5/6

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[TEST] Dead or Alive 5 / Xbox 360

Publié le par Dr Floyd

DEAD OF ALIVE 5

Support : Xbox 360

Existe également sur PS3
Éditeur : Tecmo

Développeur : Team Ninja

Sortie : 27 septembre 2012

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Bon à chaque fois que je teste un jeu de baston je répète les mêmes choses comme un petit vieux qui perd la boule, ce qui doit être le cas d'ailleurs... les jeux de baston stagnent, usant des mêmes schémas de modes de jeux et de gameplay depuis 1992 et la révolution Street Fighter 2. Ça en devient même totalement ridicule sur cette génération de consoles avec Capcom et Namco qui font dans le recyclage total à coup de "Super", de "Vs" et de "Tournament". Mais j'ai quand même une affection particulière pour DOA.



Ce que j'aime chez Helena, c'est que l'on peut y mettre... Heu pardon ce que j'aime chez Dead or Alive c'est l'aspect visuel, pas forcement à cause des gros nichons, mais du fait de la finition impeccable du jeu. Quelle claque bordel de sprite sur Dreamcast à l'époque, je restais à mater la 3D d'une beauté enivrante, l'action d'une spectacularité étourdissante, les personnages d'un érotisme à se pincer les tétons, et la fluidité.... fluidifiante du jeu. Le choc fut moindre sur Xbox et Xbox 360 en 2006, tout avait déjà vu sur Dreamcast et puis comme je le disais en intro : le genre stagne.

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DOA2 sur Dreamcast, bon ok les graphismes ont quand même évolués depuis...



Et bien ne vous attendez pas à grand chose en terme d'évolution à nouveau. Le gameplay est le même, il se rapproche ainsi de celui de Virtua Fighter V avec 3 boutons : poing, pied, garde ainsi que la projection et différents combos. A noter aussi les pas de côté pour une bonne utilisation de l'espace. Il faut savoir qu'ici l'anticipation est la clef du succès, mais bon les casuals de la baston n'y verront que du feu, et appuieront comme des gros bourrins sur tous les boutons un peu au pifomètre. Le système de contre a été revu et est plus ardu à utiliser, ce qui rend, d'après les spécialistes mondiaux, le jeu plus équilibré entre défense et attaque, et qui laisserait moins de chance aux sales bytos qui font n'importe quoi.

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Graphiquement il y a un net progrès au niveau des personnages qui n'ont plus trop l'aspect plastoc, même si le plastique c'est fantastique, avec de bien meilleures textures et des détails qui tuent : personnages qui se salissent, qui sont mouillés, qui transpirent.... avec un aspect physique aussi plus réel avec de bonnes proportions... de très bonnes proportions pour les dames qui ont des attributs qui risquent d'émouvoir le jeunes gamer pré-pubère, ainsi que DSK, d'autant que ça bouge bien au niveau de la poitrine, (un peu comme nous quand nous étions ému de voir Maria Whittaker dans Barbarian).

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Mouais, ça reste virtuel tout ça...

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En 1987 c'était du réel avec Maria !

Sinon les décors sont franchement sympa, animés, évolutifs, avec des changements de lieux dans un même combat, la classe (certains sont quand même un peu ternes). Un poil d'alliasing parfois... les grincheux diront qu'il n'y en avait pas sur Dreamcast, sauf qu'on était à l'époque sur des écrans flous en basse résolution qui cachaient tout ça. Les thèmes musicaux ne m'ont pas vraiment marqués, donc moyen de ce côté. Et puis comme toujours (une fois le premier chargement passé) il n'y a plus aucun accès disque visible dans le jeu, Team Ninja maîtrisant à la perfection cet aspect. 


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On est juste déçu du contenu. Des modes classiques, seulement 2 nouveaux combattants + 3 issus de Virtua Fighter. Le mode histoire propose un scénario toujours aussi ridicule, qui semble avoir été écris par Jean Claude Van Damme sur un bout de nappe dans un restaurant Belge, faisant passer le scénario de Mortal Kombat pour un chef d'oeuvre pondu par Stanley Kubrick.
Et puis je trouve les cinématiques de ce mode, réalisées avec le moteur du jeu, un peu dépassées... Mais si on veut tout débloquer dans le jeu, on a pas le choix, il faut passer par ce fichu mode histoire. Il a un grand mérite cependant : il sert en même temps de didacticiel.



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je déconne Jean Claude, t'énerve pas !

Même si ce DOA 5 est bien classique, difficile de ne pas le recommander, car il est beau, nerveux, avec un gameplay bien équilibré. C'est mon jeu de baston préféré sur cette génération avec le très drôle reboot de Mortal Kombat. Quant à la révolution du jeu de baston, je crois qu'elle attendra encore bien longtemps.

SUPPOS : 4,5/6
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Approuvé par le gamer pré-pubère

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[TEST] FIFA 13 / Xbox 360

Publié le par Dr Floyd

FIFA 13

Support : Xbox 360

Existe également sur PS3, PC...
Éditeur/Développeur : EA Sports

Sortie : 27 septembre 2012

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Nom d'un sprite rotatif, le Doc qui teste FIFA 13 !! Lui qui est pro-PES et qui prend un malin plaisir à descendre les productions EA, ça va être une boucherie... Le Doc est has been de toute façon, qu'il retourne jouer à Kick Off sur son Atari ST, voire à TI Indoor Soccer sur son TI 99 de la préhistoire.



Oui je suis un pro-PES, profondément marqué par les jeux de foot made in Konami depuis 1995 sur Pléchtéchionne... Et puis si vous êtes pas content j'arrête ce test direct je vais jouer à Ti Indoor Soccer !

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Des graphismes révolutionnaires en 1980 face aux jeux de foot sur consoles Pong !

Vous avez eu peur ah oui ?! Alors même si PES a littéralement touché le fond entre 2008 et 2010 (je suis quand même lucide), j'arrive à pardonner Konami et à dire du bien de PES 2013. Oui PES 2013 est un bon jeu de foot, bien fun. Mais bon je ne suis pas sectaire et comme toujours je teste l'ennemi juré, le kéké-FIFA qui jusqu'à présent m'a laissé de marbre (à part la surprise FIFA 08 il y a quelques années, il faut dire qu'en face il y avait le cauchemar PES 2008).



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Tiens, les menus ont un peu évolué, mais pas forcement en bien car c'est toujours le bordel à l'écran, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué franchement ? Le vrai soucis c'est que tout tourne autour du online, et que l'ont subit donc sans arrêt des accès internet, c'est franchement pénible. Bon ok cela a des avantages, tout est mis à jour régulièrement, le niveau de grossièreté des joueurs de l'équipe de France, les couleurs de chaussette de Zlatan, et que sais-je encore. La présentation ressemble en fait de plus en plus à NBA 2K, c'est flagrant en mode carrière, avec un bordel indescriptible à l'écran. Bon j'installe le jeu pour plus de fluidité dans les menus, et je lance une partie !!! PSG Versus... Evian Thonon Gaillard !!!! Hum.. Bah oui je suis très mauvais sur FIFA, je veux assurer ;)



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Vous saviez que Evian avait son magazine ! C'est dingue quand même... avec un poster dedans en plus !

Truc sympa, la disparition du joueur qui file au but seul durant les chargements, remplacé par des entraînements spécifiques, bien plus sympa et instructif. C'est Hervé le Gros Minou et Franck Suzette qui sont aux commentaires, ils ont stoppé l'alcool et sont sobres, mais de toute façon les commentaires c'est juste pour l'ambiance globale, on s'en tape en fait. Moi je commente le match moi même en gueulant comme un idiot de supporter Marseillais devant mon écran.

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Alors ce qui me frappe d'entrée de jeu, c'est le moteur graphique ! Il y a un réel progrès, c'est la première fois que je le remarque vraiment depuis FIFA 08 ! Surtout au niveau de la fluidité du jeu, les cut-scènes sont enfin "lisses", le public (très agité) est plus crédible, les abords du terrain sont ENNNFIIIINNNN animés, les couleurs mieux choisies, les replay plus agréables... et franchement ça change tout ! Beaucoup parlent d'évolution minime, moi je dis NON, évolution MAJEURE ! Le jeu est même désormais plus fluide que PES qui lui a tendance à ramer totalement sur les cut-scènes et les replay ! Gooooooaaalll, merde Evian ouvre le score... Oups, j'étais trop occupé à regarder les détails graphiques. Evian 1 - Zlatan 0. La honte. Bon allez maintenant faut jouer.



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Première habitude à changer par rapport à PES, ne plus toujours maintenir la gâchette comme un gros bourrin pour courir, sinon je loupe des contrôles. Je remarque sinon que l'IA de mes coéquipiers a évoluée (si si même celle de notre Franck national c'est dire !), ils sont mobiles, et réclament parfois le ballon en profondeur, très sympa. Au niveau de la défense on retrouve le très agréable système de défense tactique à distance, très réaliste je trouve. Évidemment la gestion des contacts est plus aboutie que PES, le fameux Impact Engine, Tout ce réalisme c'est un avantage si on veut, c'est moins fun que PES, mais d'un autre côté le gampelay FIFAesque est désormais très dynamique et il m'a convaincu !!!! Séisme vidéoludique, le Doc vient de dire du bien de FIFA !!! Egalisatioooon à la 89e minute de Ibra  qui zlatane le gardien Evian Thonon Gaillardais en pleine lucarne !!! GOOOOOAL ! 1-1 score final, y a pas de quoi être fier, mais j'ai plus de 15 ans de réflexes Konamiques derrière moi. Un jour je zlatanerai Evian.

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EA est allé jusqu'à scanner le cerveau de Ribery pour le reproduire dans FIFA... il parait que tout tient dans 1ko.



Je reviens aux menus pour vous dire que le jeu est franchement complet de chez complet, c'est la folie... Il ne manque que la vraie Champion's League de PES, avec cette fameuse musique qui met en transe les joueurs (qui pensent surtout aux millions sur leur compte bancaire). Entre matchs amicaux, entraînements, jeu technique (nouveauté sympa), compétitions (coupes, championnats...), mode carrière de folie où vous incarnez un joueur ou entraîneur, modes online ultra complets, etc etc... tout est là... en bordel, mais bien là. De quoi jouer 12 mois sans problème en attendant peut être un FIFA 14 sur... Xbox 720 ?????!!!!! Qui sait.

 Car sur cette génération on tient vraiment LE jeu de foot... même si j'aime bien quand même PES 2013, plus "léger", plus arcade, ce qui n'est pas un défaut.

Dieu du pixel, internez moi ! Vous vous rendez compte, si on résume bien j'ai dit que FIFA 13 etait enfin abouti graphiquement, que FIFA 13 était enfin plutôt sympa à jouer, que FIFA 13 était complet de chez complet ! Mais bon sang, c'est mieux que PES 2013 alors ?! Bah oui, je dois (hélas ?) le reconnaître. En ce jour de deuil vidéoludique, le Doc n'est plus un fan boy PES, et FIFA 13 est le meilleur jeu de foot sur cette génération, hélas. 



SUPPOS : 5/6

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[SPEEDTESTING] Tekken Tag Tournament 2 / PS3

Publié le par Dr Floyd

TEKKEN TAG TOURNAMENT II
Support : PS3
Existe également sur Xbox 360
Éditeur / Développeur : Namco Bandai
Sortie : 14 septembre 2012

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Speedtesting de 1h30 avec le support de Gamoniac

Le jeu de baston se meure et Namco Bandai, au même titre que Capcom, en est grandement responsable. Après un inutile Tekken 6, un ringuard Soul Calibur V et un absurde Tekken X Street Fighter, voici maintenant Tekken Tag Tournament 2... qui respire à nouveau le copier-coller.

Ok ok 50 personnages (sans réel nouveau combattant cependant) et 25 arènes (dont certaines repompées) mais bon ce n'est pas la quantité qui compte... Car rien de neuf au programme avec de petites arènes fermées, quelques ridicules murs ou barrières à casser, des détails qui disparaissent en pair-play (vous comprenez bien que pour Namco Bandai animer plus de 2 personnages à l'écran semble insurmontable techniquement), et de l'aliasing qui pique aux yeux ! Bienvenue sur la console qui va sur Mars et qui guérit le cancer ! Et comble du ridicule absolu : il faut installer le jeu sur le disque dur ! 8 gigas ! Pour un jeu de baston...  Et j'ai encore mieux : malgré cette installation, les temps de chargement sont encore longs ! Si ça peut vous rassurer le jeu est un peu plus beau que Tekken 6 (pas dur), les animations réussies et la bande son satisfaisante.

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Le panda kung-fu échappé du Zoo de Beauval met une branlée à la greluche en mini-jupe ! Bienvenue dans la fureur de Tekken tag !

Mais le drame vient plutôt du gameplay bourrin et ennuyeux comme toujours et du contenu totalement ringard, du vu et revu depuis des années et des années : mode arcade, mode survie, contre la montre... et bien sûr combat en équipe pour cet opus. L'arnaque absolue... les jeux de combats sont incapables d'évoluer depuis 1992/Street Fighter II et 1994/Tekken, tout le monde propose le même gameplay, le même système de combat et les mêmes modes de jeux... Il y tant à faire dans le domaine, j'en parlais d'ailleurs en 2010 dans un édito ici.

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Vous avez joué à Tekken Tag Tournament sur PS2 en 2000 ? Économisez votre argent, c'est la même chose !

Si vous aimez Tekken, si vous aimez jouer à la même chose depuis 1994, si vous aimez faire combattre des pandas et des kangourous, ce jeu est fait pour vous ! Namco Bandai est en train de sombrer dans le ridicule absolu avec Soul Calibur et Tekken... Je pense qu'en cette fin d'année 2012 il faudra plutôt compter sur Dead or Alive V.

SUPPOS : 2/6
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[TEST] PRO EVOLUTION SOCCER 2013 / PS3

Publié le par Dr Floyd

PRO EVOLUTION SOCCER 2013

Support : PS3

Existe également sur Xbox 360 et PC

Éditeur/Développeur : Konami

Sortie : 20 septembre 2013

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Allez hop comme chaque année nous avons droit au fameux duel PES-FIFA, le clasico du jeu vidéo en quelque sorte ! Et cette année PES prend les devants en frappant le premier ! "
Va fa enculo FIFA !" comme pourrait dire Menez. Nous allons voir si le cru 2013 est bon sachant que depuis quelques années beaucoup se sont convertis au FIFAisme... il serait peut-être temps de revenir dans le droit chemin non ?



Si FIFA tourne un peu en rond depuis 2008, se basant sur ses acquis et fort de sa nouvelle réputation auprès d'une presse étrangement "frotte-manches", PES tente tous les ans, depuis la grosse déconvenue de 2008, de modifier son gameplay pour retrouver l'excellence. Et la grosse nouveauté 2013 c'est la possibilité de pouvoir gérer totalement la direction et la force de ses frappes et de ses tirs en pressant L2, ce qui fait apparaître une fleche directionnelle autour du joueur... Pffff ils ont tout repompé sur TI Indoor Soccer sur Ti 99/4A qui proposait déjà çà il y a plus de 30 ans...

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Texas Instruments pourrait porter plainte ;)

Oups je suis tombé dans une faille spatio-temporelle, excusez-moi je reviens ! Donc c'est sympa, cela permet de zlatanner exactement où l'ont veut, si du moins on maîtrise bien l'affaire, et ce n'est pas utile d'utiliser en permanence cette possibilité, juste à des moments clefs où vous voulez assurer une passe ou un tir à tel endroit... En fait, à vous de prendre le risque ou pas d'utiliser L2.



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Lui il te zlatanne une grosse patate dans la lucarne sans L2

Nouveauté en défense, il est possible désormais de défendre à distance du joueur qui a le ballon, ce qui est bienvenue (et repompé sur FIFA huhu), une pression suplementaire et le défenseur lancera sa jambe, tout est question de timing. A savoir aussi que le gameplay est assez lent, ce n'est pas Kick Off sur Atari ST, mais c'est une bonne chose, on est proche de la réalité du vrai sport. L'IA globale semble avoir progressé, celle du gardien également. Mais difficile d'atteindre l'IA d'un vrai joueur de football de toute façon, surtout celle d'un joueur international français...

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Comment égaler une telle IA, franchement... peut-être sur PS4 ?

Pour les nouveaux gestes techniques, perso je zappe, c'est trop complexe à mettre en oeuvre, ce n'est pas intuitif et pas forcement efficace, on réservera ça aux hardcore gamers qui se la pète grave et qui veulent tout maîtriser.

 Enfin sachez que l'on retrouve le défaut habituel du jeu : les ailes qui ressemblent à des voies d'autoroute, c'est la petite spéciale PES ;)

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Sinon graphiquement la seule réelle minime évolution (déjà entamée l'an passé), ce sont les détails autour du stade, avec plus d'animations (entraîneur, journalistes ...) et un public moins moche. Ça devient enfin crédible, il était franchement temps (depuis 2006 FIFA et PES nous affichaient des sprites fixes autour du terrain ! Honteux pour des licences pareilles !). Peut-être aussi une légère amélioration au niveau des visages, mais c'était très bon auparavant, et c'est nettement supérieur au rival FIFA. Reste un léger petit soucis aux niveau des animations, mais c'est mieux que l'an passé où il y avait encore d'énormes problèmes pour les courses, ce qui faisait beaucoup rire les fans de FIFA.

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Bon alors sinon je passe en mode Troll. Nous sommes sur PS3, et on sent que le moteur graphique souffre... Fin du troll. Si le jeu reste fluide, dès qu'il faut afficher de gros plans "cinématiques" ou une vue large du stade, ça se met à ramer terrible, et le stade pique au yeux. Konami devrait prendre des cours de programmation chez les développeurs de NBA 2K, franchement je pense qu'on aurait pu faire beaucoup mieux sur cette génération, mais pour maintenant il est trop tard, c'est fichu... Mais au fait j'y pense, l'an prochain on aura PES 2014 sur X720 ? Peut-être.

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Enfin l'essentiel reste qu'en phase de gameplay le jeu soit bien fluide. Et puis globalement j'ai toujours préféré le rendu de PES à celui de FIFA, on verra cette année dès que j'aurai mis la main sur l'ennemi intime. 

Niveau sonore, un nouvel effort semble avoir été fait, l'ambiance dans les stades est plutôt réussie. Pour les menus, ça reste sympa comme l'an passé, assez instinctif, et bien mieux présenté que FIFA. Enfin les commentaires, il faut savoir que si Margotton de C+ est toujours là, Duga a lui été remplacé par... Darren Tulett, l'anglais de BEINSport (un peu étrange, intervention du Prince ?). Sauf que ses commentaires ne servent pas à grand chose... Peu importe, on a l'habitude, que se soit pour FIFA ou PES, ils sont toujours moyens, et ils servent surtout à l'ambiance générale et on ne les entend plus à force (d'ailleurs on peut les couper).

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Le Prince ma dit : 'Daren tu seras dans PES !'



On termine par le contenu, toujours inférieur à celui de FIFA, on pouvait s'en douter. Mais bon il y a de quoi faire rassurez-vous, on retrouve tous les modes de jeux habituels, dont la Ligue des Champions très bien fignolée, et beaucoup de licences sont présentes, dont le championnat Braaaaaazilien pour la première fois. De nouveaux stades, mais hélas aucune nouveauté coté français, mais il faut dire que nos stades sont quand même plutôt ridicules ! Enfin le mode online est très complet. Bref, vous n'allez pas vous ennuyer, sauf si vous jouez des matchs genre Evian-Thonon Gaillard contre Troyes...

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Pourquoi, mais pourquoi le stade de Evian Thonon Gaillard n'est pas modélisé dans PES ?

Autre point faible : pas de championnat allemand et un championnat anglais avec peu de licences. Perso je m'en tape un peu, pour le championnat anglais au pire je change le nom du club avec l'éditeur. Sinon il y a le problème des mises à jour d'équipe, toujours à la bourre... il faudra attendre les patchs pour correspondre à la réalité.

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A tel point que Drogba est encore à Guingamps... non j'déconne, il a signé à l'OM.

Pour la petite histoire, Konami, sûrement contacté par le Prince, a mis le paquet sur le PSG en leur collant des stats assez exceptionnelles.

 En attendant que le Prince rachète Konami pour sortir chaque année PSG EVOLUTION SOCCER ?

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Alors si vous possédez les 2 consoles next-gen (terme plus trop adapté okok), il va falloir choisir ! Si vous donnez beaucoup d'importance au framerate, au rendu, optez plutôt pour la version Xbox 360 (par expérience je peux vous dire que tous les ans elle est un poil plus belle et fluide avec des temps de chargement plus rapides), où si le choix de la manette est prioritaire, alors peut-être il faut opter pour la version PS3, on a tellement eu l'habitude sur PS1 et PS2 de jouer à ce jeu au DualShock, qui est un stick très bien adapté pour ce jeu.


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Ouais super on a gagné ! On va tous être invité au Qatar dans la piscine du Prince !

Je ne me lance pas dans la guerre PES-FIFA, pas encore héhé, je n'ai pas encore testé FIFA, à part essayé vaguement la démo. Je dirai juste qu'il y a deux philosophies : certains préfèrent le gameplay plus fun et plus arcade de PES, d'autres le réalisme de FIFA. Perso je préfère PES, sur FIFA je m'ennuie toujours un peu, trouvant que les matchs manquent de fun et se ressemblent tous un peu trop... Mais bon promis, je vais tester également FIFA 13 et tenter d'être totalement neutre... comme toujours, hum.

Konami a fait de réels efforts cette année et nous livre un très bon PES, de loin le meilleur sur cette génération de consoles. Fans de la série, et non convaincus par le gameplay proposé par FIFA (comme moi jusqu'à présent), n'hésitez pas cette année, foncez, si il vous faut un PES sur PS3 ou Xbox 360, c'est celui ci.



SUPPOS : 5/6
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Publié dans TESTS

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