Cosmos Chronicles : the bloody mother fucking english edition !

Publié le par Dr Floyd

Cosmos Chronicles : the bloody mother fucking english edition !

On me l'a réclamé x fois sur AtariAge, et bien voilà, c'est fait ! Cosmos Chronicles (Gamopat Studio, Atari ST & Windows avec émulateur intégré) a été traduit en anglais ! Du moins en beta version (il y a surement pas mal de corrections à apporter). Coup dur pour Starfield aux USA... un report possible ? Au moins dans Cosmos Chronicles on peut visiter TOUTE la galaxie, draguer des Amazones, jouer à des bornes d'arcade et faire caca dans son vaisseau... rien de tout ça dans Starbide ! Réunion de crise en ce moment chez Bethesda.

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[TEST RETROGAMING] Super Star Soldier / PC Engine

Publié le par Kurush

SUPER STAR SOLDIER
Support : PC ENGINE
Editeur : Hudson Soft
Sortie : 1990 (JAP)

[TEST RETROGAMING] Super Star Soldier / PC Engine

En juillet 1990 au Japon (et en mars 1991 aux US), Hudson Soft donne enfin une suite officielle à Star Soldier (sorti en 1986 sur Famicom et MSX), s’associant cette fois à Kaneko pour réaliser l’un des meilleurs shmups verticaux de la PC Engine, tout simplement !

Votre vaisseau spatial, le Neo Caesar, est très facile à prendre en main. Vous pourrez paramétrer sa vitesse à l’aide du bouton Select. SSS vous obligeant constamment à zigzaguer entre les tirs ennemis et à ‘’tourner’’ autour des boss, il est impératif d’opter pour une vitesse relativement élevée (2 voire 3 flèches). 

Vous disposez de 4 armes symbolisées par 4 couleurs différentes, qui gagnent en puissance si vous reprenez plusieurs fois de suite un orbe de la même couleur que celle de l’arme en votre possession :
- Rouge : le tir de base qui, une fois upgradé, devient multidirectionnel (en forme de Y puis en forme de X), votre compagnon idéal pour faire face à toutes les situations, les ennemis ayant une fâcheuse tendance à surgir de tous les côtés !
- Bleue : des anneaux azurs sous forme de tir en cône, peu puissants mais au range relativement large. Au niveau maximal, ils ne tirent que vers l’avant du vaisseau, ce qui ne m’a dissuadé d’en faire mon arme de prédilection…
- Verte : un arc électrique à la portée moyenne mais qui s’avère redoutable à pleine puissance, balayant un angle très obtu, occasionnant de gros dégâts et vous permettant de rester à bonne distance des ennemis.
- Jaune : un lance-flammes dévastateur mais difficile à contrôler et à utiliser à bon escient, les flammes oscillant en permanence…

[TEST RETROGAMING] Super Star Soldier / PC Engine

Outre ses 4 armes principales, vous aurez également l’occasion de récolter 2 armes secondaires (boostables sur 2 niveaux de puissance) : des missiles à tête chercheuse (icône « M ») et des modules de protection (icône « O ») que vous pouvez décider de positionner devant et à l’arrière de votre vaisseau ou alors sur les flancs. Privilégiez les missiles, très efficaces. Le positionnement des modules de protection s’effectue avec le bouton I de la manette… mais je ne lui ai pas trouvé un quelconque intérêt ! Des bulles reprises à Star Soldier font office de pseudo-bouclier.

Une fois au niveau de puissance maximal, le prochain orbe de la même couleur déclenche une smart bomb qui fait instantanément des ravages à l’écran. Des orbes clignotants produisent le même effet. Ils ne sont pas à négliger dans la mesure où ils vos octroient également des respawns stockables qui se déclencheront en cas d’explosion de votre vaisseau. Indispensable car autrement, chaque mort vous renvoie irrémédiablement au début du niveau en cours ! Concernant les morts justement, à chaque vois que votre vaisseau se fait toucher, son tir baisse d’un niveau. Une fois au niveau de tir le plus faible, le prochain impact est fatal…

SSS constituait une véritable claque technique à sa sortie. Des graphismes finement ciselés, un choix de couleurs pertinent, des environnements variés mais aussi et surtout un défilement d’une fluidité à toute épreuve et une vitesse d’animation incroyable ! Les ennemis fusent à l’écran, dans de véritables ballets intergalactiques, souvent dans des vagues circulaires d’ailleurs, une des marques de fabrique de la série. Jeu de 1990 oblige, les arrière-plans sont relativement pauvres, le plus souvent noirs. Certains stages brisent cette monotonie mais font curieusement partie des moins réussis (les 2ème et 3ème niveaux notamment). Les boss sont imposants, charismatiques, très divers et aux patterns plus ou moins vicieux : celui du stage 1 que l’on croirait tout droit tiré d’un épisode de Gradius, le scorpion robotique du 3ème qui essaie de vous attaquer avec son dard, un gigantesque robot occupant plus de la moitié de l’écran qui vous balance ses membres télescopiques à la fin du 4ème stage, et j’en passe !

[TEST RETROGAMING] Super Star Soldier / PC Engine

La grande force de SSS réside selon moi dans son rythme maîtrisé de A à Z. L’action monte crescendo tout au long de la run… Et la difficulté aussi ! Si les 4-5 premiers stages ne devraient pas vous opposer une trop grande résistance, cela se corse sévèrement dès le niveau 6 ! Les ennemis abondent, ils sont toujours plus nombreux et plus vicieux, le scrolling très rapide de base accélère encore la cadence. Le jouer est constamment sur le qui-vive et ne doit jamais relâcher la pression, sous peine de perdre toutes ses vies en un rien de temps ! La difficulté atteint probablement son paroxysme lors du 8ème et dernier stage, qui vous impose ni plus ni moins de vous retaper tous les boss précédemment affrontés dans un traditionnel boss rush, avant un combat final en plusieurs phases, difficile voire impossible si vous n’avez pas un niveau de puissance suffisant.

Un mot sur les musiques, très rythmées et entêtantes, parmi les meilleures entendues au format Hucard. Elles donnent la pêche et collent à merveille avec le rythme effréné de SSS ! Les bruitages sont d’un niveau similaire, quoique légèrement en retrait.

SSS risque de vous en faire baver, malgré ses continues infinis. Pas insurmontable pour autant, il requiert quand même une certaine pratique et expérience des shmups… et beaucoup de persévérance ! Pour prolonger le plaisir, le mode Caravan vous permet d’essayer de peaufiner votre high score ou de battre celui de vos potes sur des sessions de 2 ou 5 minutes.

[TEST RETROGAMING] Super Star Soldier / PC Engine

Le cheat code suivant (à réaliser à l’écran titre) vous donnera accès au BGM mais surtout à 2 niveaux supplémentaires : Gauche - II - Haut - II - Droite - II - Bas - II - Gauche - I - Haut - I - Droite - I - Bas - I - I + II (8 fois) - I + Select (8 fois)

La filiation avec Gunhed est seulement officieuse, contrairement à ce que prétendait la presse spécialisée à l’époque. S’il y a de nombreuses similitudes (réglages de vitesse de déplacement du vaisseau, ennemis et système de bouclier similaires, redémarrage au début du stage suite à la perte d’une vie), Gunhed a été développé par un studio différent, Compile. Finalement, SSS puise ses références dans nombres shmups emblématiques : le sous boss du premier stage (constitué de multiples entités qui encerclent votre vaisseau, un clin d’œil assumé à R-Type ; les niveaux de feu et de glace, les dragons de Gradius & Gradius 2 ; les flammes de Salamander ; les monstres enfermés dans des bulles façon Gradius 3, etc.


Bref vous l’aurez compris, si SSS ne fait pas forcément preuve d’une grande originalité, il figure malgré tout dans le haut du panier des shmups verticaux sur la console de NEC, au côté de Gunhed, Spriggan ou encore Nexzr. Parmi ses principaux défauts, je citerai le boss rush du dernier stage pas hyper inspiré, des environnements un peu vides, certaines armes faisant un peu office de gadget, et une configuration du bouton turbo pas optimale suivant les armes (il vous faudra ainsi couper le turbo pour les armes verte et jaune, et le réactiver pour les rouge et bleue, pas très pratique vous en conviendrez !). Quoiqu’il en soit, SSS reste un excellent shmup, exigeant et prenant, avec une action dense, sans aucun temps mort ou presque ! Je lui préfère néanmoins légèrement Nexrz (certes sorti près de 2 ans plus tard, et au format CD) pour son esthétique épurée et classieuse, et ses musiques indélébiles, question de goût… En tout cas, SSS est l’un des rare shoots (avec Gradius), qui peut se targuer d’avoir eu le droit à une version parodique, avec Star Parodia !

SUPPOS : 5/6

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Un clavier Famicom pour votre PC

Publié le par Dr Floyd

Un clavier Famicom pour votre PC

Vous voulez avoir l'impression avec votre PC de coder en Basic sur Famicom ? (vous savez, le Family Basic avec le clavier Family Computer). Alors payez-vous le clavier Retro Mechanical Keyboard de chez 8bitDo. Bon, $100 quand même, outch !

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Je retourne jouer à Atlantis sur mon Atari

Publié le par Dr Floyd

Voici Lunar City pour C64, un shoot inspiré de Atlantis. les plus anciens doivent se souvenir de ce jeu signé IMAGIC sorti notamment sur Atari 2600 et Intellivision. Bon, le gameplay est plutôt limité et l'esthétique de la partie haute du jeu me laisse perplexe : ces étoiles qui défilent de droite à gauche et ce gros astéroïde fixe.... Je sais, je ne suis jamais content.

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Gamopat vous dit tout sur la Switch 2 !

Publié le par Dr Floyd

Gamopat vous dit tout sur la Switch 2 !

Whaouu putaing le titre qui accroche !!!!! Il y a longtemps que je ne vous avais pas fait part de rumeurs autour de la Nintendo Switch 2 ! Rumeurs qui doivent circuler depuis au moins 3 ans ;) Mais comme ça se multiplie en ce moment, et que Gamopat à besoin de générer du buzz pour enrichir son boss, faisons un nouveau point pour générer du clic à gogo :

Selon Eurogamer, ou encore selon CGC, les kits sont en place chez les gros éditeurs. Et voici ce qui est dit :

- La console serait toujours une hybride, avec des joycons à la... con,
- Avec toujours un port "cartouche" (encore heureux !),
- On reviendrait à un écran LCD plutôt que OLED ! Oups... bah oui pour sortir 6 mois plus tard la Switch 2 OLED ! Là ça serait la douche froide !
- Doute sur la rétrocompatibilité... car les éditeurs voudraient refaire passer à la caisse les joueurs pour tous leurs jeux... Sont pas cons les éditeurs, Mais je n'y crois pas, ça serait un tel scandale,
- Il y aurait dans le lineup : StarFox, 1080°, Waverace et F-Zero,
- Elle sortirait en tout début de 2024,

Je déconne pour le line-up... Vous y avez cru ? L'image qui circule (ci-dessus), est quant à elle quasi à coup sur totalement bidon. Bref, en fait pas grand chose, voire rien de nouveau... C'est le concept des rumeurs à clics ! Mais je pense que la console devrait vraiment sortir début 2024 pour ma part.

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Rejoignez le Gamopat Club !

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Des avantages toute l'année sur le forum, des soirées hot Alice32, des ordinateurs matures, des bits en folie, des batons de joie ! N'attendez-plus, rejoignez le club Gamopat dès à présent et recevez un pin's gratuit !

Rejoignez le Gamopat Club !

Et retrouvez-nous également sur 36.15 Code Gamopat, 1€99 la minute, pour discuter sur le tchat en direct avec Maria.

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Etes-vous blazé du indie sur Evercade ?

Publié le par Dr Floyd

Etes-vous blazé du indie sur Evercade ?

Blaze vient de balancer son Showcase Indie Vol 2... ayant désormais le gros melon façon Nintendo Direct ;) Allez claquement de doigts !  Et il y a un peu de tout sur les 4 nouvelles cartouches présentées : du indé C64, Amiga, et même MSX2, et du néo-rétro (comme Demons of Asteborg). Bon, rien de bien affolant malgré tout...

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Un Zelda Caca sur... Amiga

Publié le par Dr Floyd

Un Zelda Caca sur... Amiga

Faire du "Zelda like" quand on ne sait pas faire... bah on ne fait pas... Ce Last Dungeon ne fait pas honneur à l'Amiga (1Mb de RAM) et ne propose que des zones de donjon, ça à l'air chiant et c'est d'une esthétique plutôt douteuse... Je vous laisse juger, la tronche des persos et des sprites, c'est juste pas possible.


Bon il y a des excuses : c'est pour un GameJam (développement très rapide) et ce n'est pas fini. Mais ce n'est pas la peine de le finir je pense ;)

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C'est de la Bomb (Jack) sur Amstrad CPC !

Publié le par Dr Floyd

C'est de la Bomb (Jack) sur Amstrad CPC !

Encore uen adaptation de jeu d'arcade qui prouve que l'Amstrad CPC n'aura pas été exploité durant sa durée de vie commerciale (avec tous ces studios qui nous ont poudu de la merde, suivez mon regard... comment ça US Daubes ?). Ce Bomb Jack Remake (WIP) en est une preuve absolue ! Jouant sur le mélange des modes graphiques, une utilisation subtile des couleurs, et l'overscan, cette nouvelle version sera au final très proche de l'arcade perfect !


Dingue non ? Votre CPC est une borne d'arcade !!! On peine à croire que ça tourne sur cette machine. Bravo Anthony Flack, c'est son premier programme en assembleur Z80, et c'est un coup de maitre d'entrée ! Vivement la version finale (avec surtout les sons en rab).

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[TEST] Abadox / Famicom

Publié le par Kurush

ABADOX
Développeur : Natsume
Support : Famicom
Sortie : 1989 (japon)

 [TEST] Abadox / Famicom

Ce shoot them up sorti en décembre 1989 au Japon est l’œuvre de Natsume, un studio de développement fondé en 1987 mais encore relativement méconnu jusqu’alors. Abadox a également été co-développé par ITL Co et Dynamic Planning. Il verra le jour en mars 1990 aux US sous le titre « Abadox : The Deadly Inner War ». Edité par Natsume lui-même au Japon, c’est Milton Bradley qui se chargera de la publication en Amérique du Nord.


Dans un futur très lointain, en 5012 plus précisément, la planète Abadox est littéralement engloutie par un gigantesque parasite alien du nom de Parasitis. Cette forme de vie extra-terrestre prend la forme de sa proie et se met à la recherche d’autres planètes à dévorer. Une armée galactique humaine lance une attaque d’envergure contre Parasitis, mais elle est réduite à néant. Pire encore, au cours de cette attaque, le vaisseau transportant la princesse Maria a été avalé par Parasitis et il semblerait que cette dernière soit encore en vie. Vous incarnez le sous-lieutenant Nazal, le seul combattant survivant de la flotte galactique… Vous devrez tenter de pénétrer dans les entrailles de Parasitis pour l’annihiler, tout en sauvant la princesse Maria au passage !

 [TEST] Abadox / Famicom

L’intro très brève voit votre soldat doté d’un scaphandre quitter son vaisseau spatial pour se rapprocher d’Abadox, une planète-parasite aux environnements organiques particulièrement réussis et franchement dégoutants ! Les décors crasseux et détaillés, essentiellement composés de teintes rouges, oranges et violettes, sont constitués de nombreux viscères et d’organes comme des cerveaux, des yeux, etc. En résulte un style visuel et une ambiance assez unique sur Famicom. La progression est également très bien amenée : dans le premier stage, vous survolerez la planète et pourrez observer en contrebas les épaves des nombreux vaisseaux ayant tenté d’infiltrer Parasitis, sans succès. Vous entrerez ensuite dans la cavité buccale du parasite en évidant ses dents acérées, son immense langue et son haleine putride… Les niveaux qui suivent n’offrent pas une progression aussi marquée mais disons seulement que vous allez au fur et à mesure de votre périple vous enfoncer toujours plus profondément dans Parasitis, notamment dans son système digestif.

Alternant entre scrolling horizontal et vertical à la manière de Salamander, Abadox emprunte aussi à ce dernier son atmosphère, la présence dans le staff d’anciens de Konami n’y étant est certainement pas étrangère. Mais contrairement à ce dernier, les stages en scrolling vertical voient le décor défiler du haut vers le bas, imposant donc au joueur de progresser vers le bas, ce qui s’avère un peu déroutant au début. Les analogies avec Salamander sont assez nombreuses (notamment les rangées de dents à éviter que je mentionnais dans le paragraphe précédent) mais Abadox pousse à fond le curseur du délire organique et glauque, là où le hit de Konami proposait des environnements certes plus variés (un stage avec des flammes, un autre dans une pseudo-pyramide, etc) mais un peu moins cohérents.

 [TEST] Abadox / Famicom

Le gameplay, au demeurant très classique, repose sur un système de power-ups améliorant la puissance de feu de Nazaal. Vous disposez initialement d’un tir simple peu puissant mais vous pourrez opter pour 4 types d’armes supplémentaires en mettant la main sur différents items : un tir multidirectionnel triple, un autre mais quintuple, un laser (surpuissant) et enfin des espèces d’anneaux. D’autres items supplémentaires vous seront d’une grande aide : le traditionnel speed up (indispensable, voter héros étant particulièrement lent dans sa forme initiale), des orbes de protections qui gravitent autour de Nazaal et qui le protègent des attaques ennemies en absorbant les tirs (vous pouvez porter jusqu’à 4 orbes simultanément et décider de les rapprocher ou de les éloigner du perso par simple pression du bouton A, même si je doute de l’utilité de cette fonction), des missiles secondaires qui tirent droit devant ou bien des missiles façon homing. L’item « P » est particulièrement importante pour mener à bien votre mission puisqu’elle vous permet de survivre une fois à certains tirs. En effet, en temps normal, le moindre contact avec un élément hostile vous fera perdre une vie et recommencer au dernier checkpoint avec l’armement et la vitesse de base ! Les contrôles répondent au doigt et à l’œil en tout cas. Si vous perdez, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-même… et à la hitbox de Nazaal, un peu trop large à mon goût…

Certains pourront trouver que les décors ne se renouvellent pas suffisamment mais ils font preuve d’une réelle cohérence globale et contribuent pour beaucoup à l’ambiance singulière de ce soft. Dommage que les nombreux ralentissements et clignotements ternissent un peu l’expérience…

Les 6 niveaux (3 en scrolling horizontal, 3 en vertical, en alternance) ne vous prendront qu’une vingtaine de minutes en ligne droite mais ce ne sont pas les dangers qui manquent… Les nombreux ennemis organiques (j’espère que vous aimez les globes oculaires et les sacs d’os !) présentent des patterns assez vicieux, certains se collent même à vous et vous empêchent de faire feu, une vraie plaie ! Mention spéciale pour les boss et autres mid boss très marquants et charismatiques, tous plus sordides les uns que les autres : un chien squelette zombie, un gigantesque ténia (qui occupe quasiment la moitié d’un niveau d’ailleurs), et d’autres monstruosités organiques… On pourra malgré tout regretter des safe spots un peu trop nombreux, qui ont au moins le mérite de faire retomber la pression. Il faudra faire preuve de doigté pour vous mouvoir dans des espaces exigus ou pour éviter de multiples pièges, tels des faisceaux laser tirant en alternance ou une presse hydraulique géante. Le stage 5 est le plus réussi en ce sens, il offre un level design particulièrement abouti ! Après avoir détruit le boss final et sauvé Maria, il vous faudra rester attentitf : vous prendrez part à une séquence d’évasion (là encore, une reprise de Salamander mais considérablement élargie) dans laquelle vous devrez slalomer à pleine vitesse entre des éléments du tube digestif de Parasitis pour rejoindre votre vaisseau spatial.

 [TEST] Abadox / Famicom

Le titre se distingue aussi par sa bande-son de qualité, signée Kiyohiro Sada qui a notamment officié sur pas mal de jeux NES/Famicom, dont Contra, Mad City (The Adventures of Bayou Billy), Blade of Steel ou encore Rush'N Attack. Les musiques contribuent fortement à l’ambiance lugubre du jeu... Sauf celle du stage 5, beaucoup trop enjouée et dynamique, mais qui fait curieusement partie de mes préférées ! Dommage que certaines mélodies soient reprises d’un stage à un autre, ça sent le travail bâclé ou peut-être un rush final dantesque pour respecter la date de sortie du jeu…

Impossible de ne pas mentionner la difficulté brutale d’Abadox. Les continues ont beau être infinis, il faudra sérieusement vous accrocher pour espérer voir la fin du jeu ! Heureusement, contrairement à certains shooters old-school, il n’est pas obligatoire de 1-lifer le titre pour le terminer. Vous pouvez la plupart du temps repartir à poil et vous refaire un armement en un rien de temps (sous réserve d’avoir réussi à trouver quelques items pour accroître votre vitesse). A force de patience et de persévérance (et de par cœur bien sûr !), vous devriez réussir à vous en sortir...

 [TEST] Abadox / Famicom

Pour les collectionneurs, une version complète Famicom en très bon état se négocie actuellement autour de 200€, alors qu’elle pouvait encore se trouver autour de 100€ il y a 2 ans… Aucune idée de la cote d’un exemplaire US mais il est intéressant de noter que la censure a frappé la version américaine : l’écran titre est beaucoup moins sanglant et la princesse Maria a revêtu un habit, là où elle était totalement nue dans la version jap (cf photo un peu plus haut). La cover de la version japonais est également bien plus réussie, avec un magnifique artwork (cf photo ci-dessous)... Une raison supplémentaire si nécessaire de privilégier la version jap donc !


En conclusion, Abadox est un bon shmup qui brille avant tout par son ambiance unique, bien aidé par son bestiaire insolite. Sa difficulté très élevée (mais pas insurmontable) pourra en rebuter plus d’un, comme son aspect très old school et son déroulement finalement très classique. Un titre qui risque de ne pas vous laisser indifférent en tout cas, en bien ou en mal !

SUPPOS : 4,5/6

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Ce jeu Ooze l'Amiga

Publié le par Dr Floyd

Avec Ooze: The Escape, quand l'Amiga se met au rétrogaming... C'est l'adaptation d'un homebrew Spectrum/C64 (par un développeur Australian, Haplo), tout en restant dans l'esprit 8bit (avec quelques améliorations quand même, come les animations, les couleurs, mais c'est assez subtil).

La version Commodore C64 :


Et cette nouvelle version Amiga :


Pas de démo/téléchargement pour l'instant. Mais bon, jouez plutôt à ce jeu sur Spectrum ou C64, ça sera plus cohérent à mon sens.

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Oncle Picsou se paye la Snes

Publié le par Dr Floyd

Oncle Picsou se paye la Snes

Un cracker de ROMs, Infedelity, est en train de se faire une spécilité : le portages de jeux Nes vers la Snes. Après avoir porté The Lengend of Zelda, Mega Man 2 et 4, c'est au tour du célèbre et excellent DuckTales de passer de 8bit à 16bit. Assurément un des meilleurs jeux de la console 8bit (5eme meilleur jeu de la console selon nos membres sur le forum). Des images du bougent sur Snes :


Comme vous pouvez le constater, on ne parle pas ici de remake, ni de remaster, mais de portage pur. Bon, est-ce que cela sert à quelque chose de jouer aux jeux nes sur Snes ? C'est la question... d'autant que finalement, cela reste du piratage...

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